En voila une bonne idée!!
La saison 2015/2016 pourrait être synonyme de grands changements pour les championnats de France amateurs (CFA et CFA2). Actuellement, ces deux championnats sont composés d’équipes amateurs, mais aussi des réserves de clubs professionnels. Une particularité qui n’existe pas en Angleterre ou en Italie, deux pays qui possèdent un championnat entièrement réservé... aux équipes réserves pros. Et c’est cette particularité que souhaite importer en France la FFF. Dans ses colonnes, Le Parisien révèle en effet que ce vieux serpent de mer pourrait enfin voir le jour à partir de la saison 2015/2016. Un projet qui entraînerait une refonte en CFA et CFA2 où évoluent pas moins de 37 équipes réserves pros ! Vous l’aurez compris, une telle modification risque de faire jaser, notamment au moment où il faudra faire le point sur le système de montée-descente.
Chez les principaux concernés, le quotidien francilien indique que les avis sont partagés. Pour les clubs professionnels tels que le PSG, la création de ce nouveau championnat serait bénéfique pour la progression de leurs jeunes espoirs. « Sur le fond, je suis pour. Jouer des réserves est souvent plus intéressant pour nous. Nos jeunes pourront mieux progresser dans ce cadre. En CFA, ce n’est pas évident pour eux. Il y a une logique de compétition qui se heurte à celle de la formation. Ces dernières années, beaucoup de réserves sont descendues ou ont eu davantage de mal. On nous reproche aussi souvent de fausser le championnat, ce serait donc mieux pour l’équité du CFA », explique le responsable du centre de formation du PSG, Bertrand Reuzeau.
Un avis qui peut se comprendre. Ne pouvant pas monter en National ni en Ligue 2, les joueurs de réserves pros n’ont pas l’occasion de se mesurer à des adversaires qu’ils sont susceptibles d’affronter au cours de leur carrière professionnelle. Et donc d’élever leur niveau. Un handicap que n’ont pas leurs homologues espagnols qui peuvent évoluer jusqu’en deuxième division (c’est le cas du Barça B et du Real Madrid Castilla). Afin d’avoir des joueurs plus compétitifs, les clubs pros voient donc logiquement cette révolution d’un bon œil.
Chez d’autres, en revanche, ce mélange permet de pouvoir se mesurer à certains noms de la Ligue 1 lorsque ces derniers viennent faire une pige en réserve. « C’est triste d’en arriver là. On met en place une ségrégation, des barrières entre le monde pro et le monde amateur. C’est enrichissant et valorisant pour un club comme nous de se mesurer à des réserves pros », regrette Kamel Belkebla l’entraîneur adjoint d’Aubervilliers. Affaire à suivre.
Matthieu Margueritte
La saison 2015/2016 pourrait être synonyme de grands changements pour les championnats de France amateurs (CFA et CFA2). Actuellement, ces deux championnats sont composés d’équipes amateurs, mais aussi des réserves de clubs professionnels. Une particularité qui n’existe pas en Angleterre ou en Italie, deux pays qui possèdent un championnat entièrement réservé... aux équipes réserves pros. Et c’est cette particularité que souhaite importer en France la FFF. Dans ses colonnes, Le Parisien révèle en effet que ce vieux serpent de mer pourrait enfin voir le jour à partir de la saison 2015/2016. Un projet qui entraînerait une refonte en CFA et CFA2 où évoluent pas moins de 37 équipes réserves pros ! Vous l’aurez compris, une telle modification risque de faire jaser, notamment au moment où il faudra faire le point sur le système de montée-descente.
Chez les principaux concernés, le quotidien francilien indique que les avis sont partagés. Pour les clubs professionnels tels que le PSG, la création de ce nouveau championnat serait bénéfique pour la progression de leurs jeunes espoirs. « Sur le fond, je suis pour. Jouer des réserves est souvent plus intéressant pour nous. Nos jeunes pourront mieux progresser dans ce cadre. En CFA, ce n’est pas évident pour eux. Il y a une logique de compétition qui se heurte à celle de la formation. Ces dernières années, beaucoup de réserves sont descendues ou ont eu davantage de mal. On nous reproche aussi souvent de fausser le championnat, ce serait donc mieux pour l’équité du CFA », explique le responsable du centre de formation du PSG, Bertrand Reuzeau.
Un avis qui peut se comprendre. Ne pouvant pas monter en National ni en Ligue 2, les joueurs de réserves pros n’ont pas l’occasion de se mesurer à des adversaires qu’ils sont susceptibles d’affronter au cours de leur carrière professionnelle. Et donc d’élever leur niveau. Un handicap que n’ont pas leurs homologues espagnols qui peuvent évoluer jusqu’en deuxième division (c’est le cas du Barça B et du Real Madrid Castilla). Afin d’avoir des joueurs plus compétitifs, les clubs pros voient donc logiquement cette révolution d’un bon œil.
Chez d’autres, en revanche, ce mélange permet de pouvoir se mesurer à certains noms de la Ligue 1 lorsque ces derniers viennent faire une pige en réserve. « C’est triste d’en arriver là. On met en place une ségrégation, des barrières entre le monde pro et le monde amateur. C’est enrichissant et valorisant pour un club comme nous de se mesurer à des réserves pros », regrette Kamel Belkebla l’entraîneur adjoint d’Aubervilliers. Affaire à suivre.
Matthieu Margueritte
