Football
Nécrologie
Adieu Jean !
Jean André nous a quittés hier matin, foudroyé chez lui par une crise cardiaque dans sa 79e année. Il avait consacré l'essentiel de sa vie professionnelle au journalisme.
Rien ne laissait présager un départ aussi rapide et subit. Il laisse dans la peine son épouse Andrée et ses deux enfants, Christine, journaliste pigiste du service des sports des DNA, et Patrick.
Fils d'épicier, l'échoppe familiale se situait dans le quartier Vauban à Strasbourg, il avait décidé de faire des études plutôt que de reprendre le magasin. Nanti d'un diplôme d'ingénieur commercial, il est entré dans un grand groupe de l'agro-alimentaire. Mais très vite, vendre du lait et d'autres liquides allait le lasser.
Il écrivait bien, et devint correspondant de son club, l'ASS, pour différents journaux, jusqu'à franchir un jour le pas et devenir journaliste professionnel. Il connaissait sur le bout des doigts le sport local et régional dont il savait retranscrire l'atmosphère pour le lecteur et toutes les subtilités qui font le charme d'un match. Sportif lui même, il avait remporté un titre de champion de France de handball à 11. Comme chaque année, les anciens de l'équipe devaient se rencontrer prochainement.
Sa carrière de journaliste a démarré au Nouvel Alsacien et s'est poursuivie à l'Ami du Peuple et à L'Alsace. Tout au long de ces années, il a aussi collaboré à différents titres en tant que correspondant strasbourgeois ainsi qu'à l'Agence France Presse.
C'était la plume du handball, un sport où il était incollable. En 1981, avec Francis Braesch et Jean-Paul Gitta il signa le livre "Une petite balle dans le peau", qui retrace l'histoire du hand alsacien. Son autre passion fut le Racing club de Strasbourg, celui du titre en 1979, mais aussi celui des heures sombres et des descentes en 2e division. Jean André était un vrai journaliste ouvert à tout, à l'écoute d'une région qu'il aimait et appréciait. Son activité de "sportif" l'envoyait le dimanche sur un stade ou dans une salle, mais dès le lundi c'est en direction d'un village de l'outre-Forêt ou du Kochersberg qu'il sillonnait les routes pour rapporter l'interview d'un habitant ou décrire un événement local.
La retraite venue, il continuait d'aller voir des matches quand son magnifique jardin lui en laissait le temps. Vendredi soir, il était encore à la SIG.
Jean André a aussi marqué l'ensemble de la profession par son engagement : président de la section Alsace de l'USJSF (Union syndicale des journalistes de sport de France) pendant 27 ans (1971 à 1998), il a bataillé ferme avec les instances sportives pour garantir l'accès aux stades et aux salles de tous ses confrères, quel que soit leur média.
Les Dernières Nouvelles d'Alsace adressent leur condoléances, sincères et tellement émues, à Andrée, Christine, son conjoint Jean-Christophe Pasqua, journaliste au service des sports, Patrick, et toute leur famille.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 24 octobre à 14h30 en l'église catholique Saint-Georges de Souffelweyersheim.
Nécrologie
Adieu Jean !
Jean André nous a quittés hier matin, foudroyé chez lui par une crise cardiaque dans sa 79e année. Il avait consacré l'essentiel de sa vie professionnelle au journalisme.
Rien ne laissait présager un départ aussi rapide et subit. Il laisse dans la peine son épouse Andrée et ses deux enfants, Christine, journaliste pigiste du service des sports des DNA, et Patrick.
Fils d'épicier, l'échoppe familiale se situait dans le quartier Vauban à Strasbourg, il avait décidé de faire des études plutôt que de reprendre le magasin. Nanti d'un diplôme d'ingénieur commercial, il est entré dans un grand groupe de l'agro-alimentaire. Mais très vite, vendre du lait et d'autres liquides allait le lasser.
Il écrivait bien, et devint correspondant de son club, l'ASS, pour différents journaux, jusqu'à franchir un jour le pas et devenir journaliste professionnel. Il connaissait sur le bout des doigts le sport local et régional dont il savait retranscrire l'atmosphère pour le lecteur et toutes les subtilités qui font le charme d'un match. Sportif lui même, il avait remporté un titre de champion de France de handball à 11. Comme chaque année, les anciens de l'équipe devaient se rencontrer prochainement.
Sa carrière de journaliste a démarré au Nouvel Alsacien et s'est poursuivie à l'Ami du Peuple et à L'Alsace. Tout au long de ces années, il a aussi collaboré à différents titres en tant que correspondant strasbourgeois ainsi qu'à l'Agence France Presse.
C'était la plume du handball, un sport où il était incollable. En 1981, avec Francis Braesch et Jean-Paul Gitta il signa le livre "Une petite balle dans le peau", qui retrace l'histoire du hand alsacien. Son autre passion fut le Racing club de Strasbourg, celui du titre en 1979, mais aussi celui des heures sombres et des descentes en 2e division. Jean André était un vrai journaliste ouvert à tout, à l'écoute d'une région qu'il aimait et appréciait. Son activité de "sportif" l'envoyait le dimanche sur un stade ou dans une salle, mais dès le lundi c'est en direction d'un village de l'outre-Forêt ou du Kochersberg qu'il sillonnait les routes pour rapporter l'interview d'un habitant ou décrire un événement local.
La retraite venue, il continuait d'aller voir des matches quand son magnifique jardin lui en laissait le temps. Vendredi soir, il était encore à la SIG.
Jean André a aussi marqué l'ensemble de la profession par son engagement : président de la section Alsace de l'USJSF (Union syndicale des journalistes de sport de France) pendant 27 ans (1971 à 1998), il a bataillé ferme avec les instances sportives pour garantir l'accès aux stades et aux salles de tous ses confrères, quel que soit leur média.
Les Dernières Nouvelles d'Alsace adressent leur condoléances, sincères et tellement émues, à Andrée, Christine, son conjoint Jean-Christophe Pasqua, journaliste au service des sports, Patrick, et toute leur famille.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 24 octobre à 14h30 en l'église catholique Saint-Georges de Souffelweyersheim.