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Interessant à lire...
Lettre ouverte à M. Richert
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> Samedi 15 Septembre 2012 - 09h15
> Personnel - Lu 2259 fois
Chapeau M. Richert !
Cher Monsieur Philippe Richert-Alsace,
Merci !
Oui, merci, munificent pharaon de la Haute et Basse Alsace réunies,
Merci d'avoir rejoint la grande famille des sponsors du Racing-Cus-Bas-Rhin-Alsace-France-Europe-Monde, de lui ouvrir les vannes de l'argent régional sur lequel s'étend votre puissance !
Merci de l'avoir sauvé d'une mort certaine où l'avait plongé des années de laxisme et compromissions des supporters. On a le club que l'on mérite, aimerait-on leur dire. On a toujours ce que l'on mérite, le cancéreux et le nouveau-né qui suffoque n'ont que ce qu'ils méritent; quant au dictateur mort dans son lit comme un bienheureux, eh bien, on pourra dire qu'il l'avait cherché.
Si le Parisien mérite le Qatar-pas-Ile-De-France, c'est parce qu'il est bon, généreux, aide les mémés à traverser la rue, parce qu'il travaille le dimanche pendant que les Alsaciens regardent Drucker-Basse-Normandie. Eux les Parisiens ont tout compris, eux savent que nous sommes en guerre contre les Chinois-Asie, qui ne dorment jamais et travaillent 35h/jour (chiffres OCDE-Paris), une guerre à mort.
Nous avons tellement de retard, nous autres pécores ! Misérables vermisseaux rhénans... Monsieur Richert-Alsace, que serions-nous sans votre infinie miséricorde, que serait le Racing si, un instant distrait dans votre méditation de demi-dieu régional, vous n'aviez étendu le doigt créateur de la Région d'où coule les milliards ? Que serions-nous, sans vous que nous dérangeâmes dans votre tâche harassante, vous, ployant sous le fardeau de votre carrière ministérielle de la France de l'intérieur (la France, pas le ministère) dont vous êtes désormais libéré.
L'expérience de 2011/2012 aurait dû nous apprendre à compter enfin sur nous, à ne plus nous arc-bouter sur le grand homme dont nous ignorons trop la part humaine. En 2011/2012, le Racing Club de Strasbourg-Cus-Bas-Rhin-Alsace-France-Europe-Monde, faillit périr de devoir vous partager avec mille autres causes sacrées; il n'y eut pas un euro de la Région (*). Peut-être vouliez-vous nous avertir, par le silence, contre les manœuvres du fourbe bateleur Sitterlé ? Mais en cette occasion, comme en tant d'autres, nous n'avons pas été à la hauteur.
(* d'après l'Alsace, 11/09/12)
Permettriez-vous seulement que l'on vous appelle Richert-Alsace ? La région reconnaissante, les relations profondes qui nous lient, vos indemnités d'élu, tout le justifie. Permettez-nous d'espérer aussi qu'un jour la Région elle-même s'appelle l'Alsace-Richert, voire la Richertie, fusionnant ainsi avec son plus grand génie, dans un horizon scintillant.
Car à la fin non, Monsieur Richert-Alsace, vous n'êtes pas le sponsor ordinaire. Vous êtes la Région incarnée. Si nous nous donnons à vous, club, corps et écusson, ce n'est qu'à vous et qu'à vous seul. L'Alsace et son Racing, vous le savez mieux que quiconque, ne sont pas de celles que l'on achète avec du métal qui brille. Jamais elle ne cèdera à d'improbables financiers analphabètes ou potentats locaux affairistes. L'Alsace est à jamais cette fille insoumise pour laquelle semblent avoir été écrits ces vers :
Les filles de bonne vie ont le cœur consistant
Et la fleur qu'on y trouve est garantie longtemps
Comme les fleurs en papier des chapeaux,
Les fleurs en pierre des tombeaux
Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison
(Que les culs cousus d'or se fassent une raison !)
N'a jamais accordé ses faveurs
A contre-sou, à contrecœur
Que nos pensées vous accompagnent, grand homme, par le Haut, par le Bas, par le Centre Rhin, par la Petite Pierre et par le grand pas pour l’Humanité (pas le journal hein, on est pas des gauchistes en Alsace), allez Racing-Alsace ! Et faites un bécot à Ries-CUS de notre part.
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Lettre ouverte à M. Richert
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> Samedi 15 Septembre 2012 - 09h15
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Chapeau M. Richert !
Cher Monsieur Philippe Richert-Alsace,
Merci !
Oui, merci, munificent pharaon de la Haute et Basse Alsace réunies,
Merci d'avoir rejoint la grande famille des sponsors du Racing-Cus-Bas-Rhin-Alsace-France-Europe-Monde, de lui ouvrir les vannes de l'argent régional sur lequel s'étend votre puissance !
Merci de l'avoir sauvé d'une mort certaine où l'avait plongé des années de laxisme et compromissions des supporters. On a le club que l'on mérite, aimerait-on leur dire. On a toujours ce que l'on mérite, le cancéreux et le nouveau-né qui suffoque n'ont que ce qu'ils méritent; quant au dictateur mort dans son lit comme un bienheureux, eh bien, on pourra dire qu'il l'avait cherché.
Si le Parisien mérite le Qatar-pas-Ile-De-France, c'est parce qu'il est bon, généreux, aide les mémés à traverser la rue, parce qu'il travaille le dimanche pendant que les Alsaciens regardent Drucker-Basse-Normandie. Eux les Parisiens ont tout compris, eux savent que nous sommes en guerre contre les Chinois-Asie, qui ne dorment jamais et travaillent 35h/jour (chiffres OCDE-Paris), une guerre à mort.
Nous avons tellement de retard, nous autres pécores ! Misérables vermisseaux rhénans... Monsieur Richert-Alsace, que serions-nous sans votre infinie miséricorde, que serait le Racing si, un instant distrait dans votre méditation de demi-dieu régional, vous n'aviez étendu le doigt créateur de la Région d'où coule les milliards ? Que serions-nous, sans vous que nous dérangeâmes dans votre tâche harassante, vous, ployant sous le fardeau de votre carrière ministérielle de la France de l'intérieur (la France, pas le ministère) dont vous êtes désormais libéré.
L'expérience de 2011/2012 aurait dû nous apprendre à compter enfin sur nous, à ne plus nous arc-bouter sur le grand homme dont nous ignorons trop la part humaine. En 2011/2012, le Racing Club de Strasbourg-Cus-Bas-Rhin-Alsace-France-Europe-Monde, faillit périr de devoir vous partager avec mille autres causes sacrées; il n'y eut pas un euro de la Région (*). Peut-être vouliez-vous nous avertir, par le silence, contre les manœuvres du fourbe bateleur Sitterlé ? Mais en cette occasion, comme en tant d'autres, nous n'avons pas été à la hauteur.
(* d'après l'Alsace, 11/09/12)
Permettriez-vous seulement que l'on vous appelle Richert-Alsace ? La région reconnaissante, les relations profondes qui nous lient, vos indemnités d'élu, tout le justifie. Permettez-nous d'espérer aussi qu'un jour la Région elle-même s'appelle l'Alsace-Richert, voire la Richertie, fusionnant ainsi avec son plus grand génie, dans un horizon scintillant.
Car à la fin non, Monsieur Richert-Alsace, vous n'êtes pas le sponsor ordinaire. Vous êtes la Région incarnée. Si nous nous donnons à vous, club, corps et écusson, ce n'est qu'à vous et qu'à vous seul. L'Alsace et son Racing, vous le savez mieux que quiconque, ne sont pas de celles que l'on achète avec du métal qui brille. Jamais elle ne cèdera à d'improbables financiers analphabètes ou potentats locaux affairistes. L'Alsace est à jamais cette fille insoumise pour laquelle semblent avoir été écrits ces vers :
Les filles de bonne vie ont le cœur consistant
Et la fleur qu'on y trouve est garantie longtemps
Comme les fleurs en papier des chapeaux,
Les fleurs en pierre des tombeaux
Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison
(Que les culs cousus d'or se fassent une raison !)
N'a jamais accordé ses faveurs
A contre-sou, à contrecœur
Que nos pensées vous accompagnent, grand homme, par le Haut, par le Bas, par le Centre Rhin, par la Petite Pierre et par le grand pas pour l’Humanité (pas le journal hein, on est pas des gauchistes en Alsace), allez Racing-Alsace ! Et faites un bécot à Ries-CUS de notre part.
