par Zebra68 Ven 10 Déc 2010 - 8:53
CFA. Louhans-Cuiseaux.Le club en saura plus demain sur son avenir.
Sow fixe un ultimatum
Alassane Sow décidera demain s’il place, ou non, le club en cessation d’activité. En attendant l’échéance, le président louhannais met la pression sur les politiques et les égratigne.
Alassane Sow a des choses à dire et le fait savoir. D’ordinaire assez discret dans les médias, le président louhannais s’est, cette fois, montré plus avenant. Histoire de jouer carte sur table et de dévoiler ses ultimes plans en faveur de Louhans-Cuiseaux, club dont il est à la tête depuis un an et demi environ. « C’est ce samedi qu’on saura, de manière ferme et définitive si on cesse ou non l’activité » indiquait-il hier en début de soirée. Une assemblée générale est, en effet, prévue demain à partir de 10 heures au siège du club à Frontenaud.
Cambriolage à son domicile
En proie à de grandes difficultés sportives, puisqu’il est bon dernier de CFA avec aucune victoire en treize matches, le CSLC est donc plus que jamais sur la corde raide. Pourtant, Alassane Sow a encore un dernier espoir. Celui de voir enfin les politiques venir au chevet d’un club à la dérive. « Ce que j’ai découvert, ce n’est pas moi qui l’ai créé, tient à rappeler l’ancien gamin de Bondy (Seine-Saint-Denis). Je n’ai pas envie de porter le chapeau de la situation. Moi, je n’ai fait que l’améliorer. Tout ça est lié à mes prédécesseurs. J’ai toujours choisi la clarté et dit la vérité. Arnaud Montebourg et le maire de Louhans (Ndlr : Rémi Chaintron) m’ont calomnié. Jamais, ils ne m’ont rencontré ou daigné le faire. Les élus m’accusent de certaines choses et ça, c’est grave. Aujourd’hui, je n’ai pas besoin d’aide financière mais je dois juste savoir ce qu’ils veulent faire du club. »
À en croire les propos d’Alassane Sow, les élus bressans seraient donc les garants de la survie de l’institution CSLC. Lui, se dédouane de toute responsabilité et se dit même capable de repartir au combat. « Pour moi, c’est encore du 50-50 et je suis prêt à travailler avec les élus et tous les autres sympathisants. J’ai véritablement envie de poursuivre » déclare-t-il, comme si la flamme pouvait éventuellement repartir. Et Sow d’écarter l’éventualité d’une démission, comme il l’avait un temps évoquée (voir notre édition du 8 novembre). « Les joueurs me sont solidaires, alors si je pars, ils partiront aussi » prédit-il.
Et comme si la tempête qui souffle depuis des mois au-dessus du stade de Bram ne suffisait pas, Alassane Sow informe que son domicile bressan a été cambriolé. « Des documents et des effets personnels ont été volés. Ce n’est pas innocent » certifie-t-il.
Richard Montavon
Journal de Saône-et-Loire