Comment était le match?alouch68 a écrit:Colmar à battu St Louis 2 à 1 en amical.
St Louis à raté un pénalty.
Le tarif d'entrée était de 5€!!!
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Re: Les SR Colmar
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- Message n°777
Re: Les SR Colmar
Football
Football / Match amical à Sierentz
La tête à la coupe
SAINT-LOUIS 1
SR COLMAR 2
Stade municipal de Sierentz. Mi-temps : 0-1. Arbitres : M. Sommer assisté de MM. Babula et Canzafame.
Les buts : Feghoul (84e') pour Saint-Louis ; Mezriche (8e'), Schmit (74e') pour Colmar.
SAINT-LOUIS : Bauch, Lerose, Meneceur, Coulibaly, Matter, Mastroianni, Rylhen, Elmas, Carray, Goepfert, Anatole (Feghoul, Kaymak, Zeghouani, Onesta, Ponelle, Villeneuve)
SR COLMAR : Aupic, M'Tir, Camatte, Meslien, Kerssane, Grimm, Moukhlil, Mezriche, Dieye, Feutchine, Kittler (Bontemps, Nemouchi, Wagner, Michon, Faivre, Carvigan, Bagnost, Schmit, Stangl)
Dans moins d'une semaine, Saint-Louis Neuweg et Colmar disputeront les 32e de finale de la coupe de France, respectivement contre Sochaux et Lille.
Hier, sur la pelouse de Sierentz, le galop d'essai organisé entre ces deux équipes a permis de préparer les troupes du mieux possible.
« Il était important qu'il y ait une opposition avant la réception de Lille. Pour ce match, il fallait travailler la précision et les coups de pied arrêtés. Au final, je suis satisfait », explique Damien Ott, le coach colmarien.
Le début de la rencontre est à l'avantage des Verts. Plus précis, plus rapides, il mettent rapidement les Ludoviciens en danger.
Dès la 8e, le centre de Régis Kittler trouve la tête de Salim Mezriche. Le Colmarien ne se fait pas prier pour ouvrir le score en trompant Bauch de près.
Camatte titulaire
Il faut dire que le staff des pensionnaires de CFA n'avait pas pris cette opposition à la légère en titularisant une équipe quasi-type, en vue des échéances en coupe de France.
« Il est vrai que ce sont les mêmes garçons qui risquent de commencer contre Lille, a commenté Damien Ott. J'ai laissé jouer Cédric Camatte toute la rencontre pour l'habituer à jouer latéral gauche. Il est rapide et c'est une qualité importante face à la vitesse des attaquants lillois ».
Samedi, Camatte aura la tâche de remplacer Loïc Fortuna, (suspendu) sur l'aile gauche. L'ancien Raonnais n'a pas pu purger sa suspension contre le FC Mulhouse du fait du report du match. Il sera donc absent contre les Nordistes.
A la mi-temps, de nombreux changements ont lieu des deux côtés. Du côté de Saint-Louis, l'équipe ressemble de plus en plus à celle qui avait battu Besançon au tour précédent.
« On avait prévu de faire ainsi, décrit l'entraîneur Cédric Decker. Mais je ne suis pas satisfait de la performance des joueurs. Nous avons clairement manqué de lucidité. Maintenant, il nous reste une semaine pour préparer ce grand rendez-vous contre Sochaux »
Les coéquipiers de Gilles Mastroianni encaisseront un deuxième but en seconde période lorsque Schmit reprend de la tête un coup-franc frappé par Fabre.
Il parviendront à réduire le score en fin de match par Feghoul qui, après avoir manqué sa « panenka » sur un penalty à la 64e', trompe Fedrigo à la 84e'.
Cédric Decker
superstitieux
Samedi, les dernières heures avant les deux chocs ne seront pas gérées de la même manière pour les deux équipes. « Nous nous retrouverons dans la matinée pour prendre une collation avant d'ajuster les derniers paramètres », explique Damien Ott.
Côté Cédric Decker, pas de préparation spécifique : « Les joueurs se retrouveront directement à Illzach avant la rencontre. C'est un peu de la superstition car cela nous a souvent réussi en coupe. Je pense aussi que les joueurs peuvent mieux gérer le stress en restant chez eux dans la matinée ».
F.G.
dna
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La tête à la coupe
SAINT-LOUIS 1
SR COLMAR 2
Stade municipal de Sierentz. Mi-temps : 0-1. Arbitres : M. Sommer assisté de MM. Babula et Canzafame.
Les buts : Feghoul (84e') pour Saint-Louis ; Mezriche (8e'), Schmit (74e') pour Colmar.
SAINT-LOUIS : Bauch, Lerose, Meneceur, Coulibaly, Matter, Mastroianni, Rylhen, Elmas, Carray, Goepfert, Anatole (Feghoul, Kaymak, Zeghouani, Onesta, Ponelle, Villeneuve)
SR COLMAR : Aupic, M'Tir, Camatte, Meslien, Kerssane, Grimm, Moukhlil, Mezriche, Dieye, Feutchine, Kittler (Bontemps, Nemouchi, Wagner, Michon, Faivre, Carvigan, Bagnost, Schmit, Stangl)
Dans moins d'une semaine, Saint-Louis Neuweg et Colmar disputeront les 32e de finale de la coupe de France, respectivement contre Sochaux et Lille.
Hier, sur la pelouse de Sierentz, le galop d'essai organisé entre ces deux équipes a permis de préparer les troupes du mieux possible.
« Il était important qu'il y ait une opposition avant la réception de Lille. Pour ce match, il fallait travailler la précision et les coups de pied arrêtés. Au final, je suis satisfait », explique Damien Ott, le coach colmarien.
Le début de la rencontre est à l'avantage des Verts. Plus précis, plus rapides, il mettent rapidement les Ludoviciens en danger.
Dès la 8e, le centre de Régis Kittler trouve la tête de Salim Mezriche. Le Colmarien ne se fait pas prier pour ouvrir le score en trompant Bauch de près.
Camatte titulaire
Il faut dire que le staff des pensionnaires de CFA n'avait pas pris cette opposition à la légère en titularisant une équipe quasi-type, en vue des échéances en coupe de France.
« Il est vrai que ce sont les mêmes garçons qui risquent de commencer contre Lille, a commenté Damien Ott. J'ai laissé jouer Cédric Camatte toute la rencontre pour l'habituer à jouer latéral gauche. Il est rapide et c'est une qualité importante face à la vitesse des attaquants lillois ».
Samedi, Camatte aura la tâche de remplacer Loïc Fortuna, (suspendu) sur l'aile gauche. L'ancien Raonnais n'a pas pu purger sa suspension contre le FC Mulhouse du fait du report du match. Il sera donc absent contre les Nordistes.
A la mi-temps, de nombreux changements ont lieu des deux côtés. Du côté de Saint-Louis, l'équipe ressemble de plus en plus à celle qui avait battu Besançon au tour précédent.
« On avait prévu de faire ainsi, décrit l'entraîneur Cédric Decker. Mais je ne suis pas satisfait de la performance des joueurs. Nous avons clairement manqué de lucidité. Maintenant, il nous reste une semaine pour préparer ce grand rendez-vous contre Sochaux »
Les coéquipiers de Gilles Mastroianni encaisseront un deuxième but en seconde période lorsque Schmit reprend de la tête un coup-franc frappé par Fabre.
Il parviendront à réduire le score en fin de match par Feghoul qui, après avoir manqué sa « panenka » sur un penalty à la 64e', trompe Fedrigo à la 84e'.
Cédric Decker
superstitieux
Samedi, les dernières heures avant les deux chocs ne seront pas gérées de la même manière pour les deux équipes. « Nous nous retrouverons dans la matinée pour prendre une collation avant d'ajuster les derniers paramètres », explique Damien Ott.
Côté Cédric Decker, pas de préparation spécifique : « Les joueurs se retrouveront directement à Illzach avant la rencontre. C'est un peu de la superstition car cela nous a souvent réussi en coupe. Je pense aussi que les joueurs peuvent mieux gérer le stress en restant chez eux dans la matinée ».
F.G.
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- Message n°778
Re: Les SR Colmar
Le president du fcm etait au match de colmar-st louis ........
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- Message n°779
Re: Les SR Colmar
Football / Coupe de France : SR Colmar - Lille OSC (samedi 15 h)
En première ligne
Absent des terrains de CFA depuis le début de la saison, Cédric Camatte est bien parti pour être titulaire samedi face à Lille. Une situation inhabituelle dont le jeune Colmarien s'accommode avec professionnalisme.
« Pas un seul match avec la Une et je me retrouve titulaire contre Lille. En 32es de finale de la Coupe de France, en plus... » C'est en tout le cas choix que semble pour l'instant privilégier le staff des Verts. En l'absence du titulaire du poste, Loïc Fortuna, suspendu, l'entraîneur Damien Ott préfère confier la place à un habitué des tâches défensives plutôt qu'à un gaucher.
Cédric Camatte a encore un peu du mal à y croire. Parti, en début de saison, pour être titulaire au poste de latéral droit, une place qu'il occupe depuis son arrivée au club en décembre 2006, l'ancien « minot » marseillais aura en charge le côté gauche de la défense colmarienne, samedi face aux Dogues lillois.
« J'aurais pas forcément
parié là-dessus »
« J'aurais pas forcément parié là-dessus, avance-t-il. Mais c'est aussi ça le football. Des surprises, sans arrêt... » La saison avait pourtant démarré sous les meilleurs auspices. Les matches amicaux se succédaient et Camatte tenait son poste de latéral droit sans problème. Jusqu'à ce match amical contre Steinseltz (un nom qui prend toute sa saveur dans la bouche du Marseillais) et cette vilaine blessure qui vient stopper son élan : « Déchirure des adducteurs ».
Ce n'est qu'un début, puisque, quelques semaines plus tard, le Colmarien se blessait une nouvelle fois lors d'un match amical avec l'équipe deux : entorse de la cheville avec arrachement osseux, cette fois.
Ce nouveau coup dur n'entamait pas sa volonté de retrouver son meilleur niveau. Camatte, s'accroche, Camatte revient. On le retrouve chaque week-end avec l'équipe deux (en DH) mais il n'apparaît pas dans le groupe de la Une. Pendant son absence, son coéquipier Malik M'Tir s'est imposé au poste de latéral droit. « Ça fait partie de la vie du footballeur. Il faut l'accepter. Et puis les choix du coach sont difficilement critiquables puisque l'équipe tourne très bien. »
Cédric Camatte préfère se concentrer sur la rencontre de samedi.
« En équipe de jeunes à Marseille (il a été formé à l'OM), j'ai souvent évolué côté gauche, se souvient-il. En 16 ans, en 18 ans... Ça ne m'a jamais posé de problèmes. Le pied gauche est correct. Il faut juste un peu de temps pour prendre des repères. »
« J'espère que
ça nous fera un beau duel »
Mais de temps, les Colmariens n'en ont guère. Cinq jours, quatre entraînements. Le match amical disputé dimanche face à Saint-Louis (1-2 pour Colmar) tombait à pic pour se remettre dans le rythme après les Fêtes. D'autant plus qu'il en faudra pour espérer créer l'exploit face à l'équipe en forme de Ligue 1.
Mais la perspective de se retrouver nez à nez avec le jeune prodige belge du LOSC, Eden Hazard, n'effraie pas outre mesure Cédric Camatte. « Il est jeune, il est bon, il va vite, tant mieux pour lui... J'ai bien envie d'être opposé à un joueur comme lui qui risque de beaucoup toucher le ballon, d'être en évidence. S'il est plus fort que moi, il est plus fort que moi et c'est comme ça... Mais si je suis dans un bon jour, j'espère que ça nous fera un beau duel. »
M.Pf.
Les billets jeudi
Il faudra patienter jusqu'à mercredi ou jeudi avant de pouvoir acheter des billets pour la rencontre des 32es de finale de Coupe de France entre les SR Colmar et Lille (samedi 15 h, Stadium).
« Les billets arriveront mercredi au club au plus tard. Le temps de les trier et ils seront mis en vente mercredi après-midi ou jeudi », explique Jean-Louis Jaegli, l'un des vice-présidents des SR Colmar.
Avant ça, inutile de téléphoner au club : aucune réservation n'est prise en compte « hormis pour les partenaires, abonnés et... joueurs », explique encore un Jean-Louis Jaegli pas vraiment ravi de la situation.
« Il faut savoir que les clubs de L 1 ou L 2 disposent d'une billetterie électronique. Ils éditent eux-mêmes leurs billets. Les nôtres viennent de... Suisse et entre Noël et Nouvel An, rien n'a avancé. »
Comme à l'occasion du tour précédent face à Metz, la vente se fera uniquement à l'hypermarché Leclerc de Colmar.
La capacité du Stadium sera portée à 5 000 places mais il y aura 300 billets en tribunes de moins mis en vente sur les 1 400 de capacité : elles sont réservées aux sponsors de la Coupe de France...
Les tarifs sont de 17 € (tribunes) et 7 € (pelouse).
Programme normal
Le programme d'entraînement des Colmariens - qui ont repris le 29 décembre - ne sera pas bouleversé par la perspective de la Coupe de France. Les Verts étaient au repos hier, au lendemain du match amical face à Saint-Louis. Il s'entraîneront ce soir, mercredi, jeudi midi et vendredi soir.
Lille a repris
Les Lillois ont à leur tour repris l'entraînement, samedi 2 janvier, au domaine de Luchin. Hier, ils avaient droit à deux séances et n'ont pas prévu de stage ni de match amical avant de venir à Colmar.
Trois à la CAN
Rudy Garcia, l'entraîneur nordiste, sera privé de trois joueurs pour la durée de la CAN... et donc pour le match de Coupe. Le meilleur buteur du championnat Gervinho évoluera avec la Cote d'Ivoire. Un autre attaquant, Pierre-Emerick Aubameyang, évoluera avec le Gabon.
Mais l'absence la plus préjudiciable pourrait être celle du défenseur central camerounais Aurélien Chedjou. C'est du moins dans ce secteur que les Lillois recherchent un joueur supplémentaire.
Voeux
Michel Seydoux est un président satisfait. Dans ses voeux aux supporters, le patron du LOSC ne le cache pas. « J'émets le voeu que les joueurs nous procurent autant de plaisir en 2010 que tout au long de l'année 2009. Il faut dire que la qualité du jeu développé par ce groupe est en tout point remarquable », écrit Michel Seydoux sur le site internet du club nordiste.
C.T.
DNA 05/01/2009
En première ligne
Absent des terrains de CFA depuis le début de la saison, Cédric Camatte est bien parti pour être titulaire samedi face à Lille. Une situation inhabituelle dont le jeune Colmarien s'accommode avec professionnalisme.
« Pas un seul match avec la Une et je me retrouve titulaire contre Lille. En 32es de finale de la Coupe de France, en plus... » C'est en tout le cas choix que semble pour l'instant privilégier le staff des Verts. En l'absence du titulaire du poste, Loïc Fortuna, suspendu, l'entraîneur Damien Ott préfère confier la place à un habitué des tâches défensives plutôt qu'à un gaucher.
Cédric Camatte a encore un peu du mal à y croire. Parti, en début de saison, pour être titulaire au poste de latéral droit, une place qu'il occupe depuis son arrivée au club en décembre 2006, l'ancien « minot » marseillais aura en charge le côté gauche de la défense colmarienne, samedi face aux Dogues lillois.
« J'aurais pas forcément
parié là-dessus »
« J'aurais pas forcément parié là-dessus, avance-t-il. Mais c'est aussi ça le football. Des surprises, sans arrêt... » La saison avait pourtant démarré sous les meilleurs auspices. Les matches amicaux se succédaient et Camatte tenait son poste de latéral droit sans problème. Jusqu'à ce match amical contre Steinseltz (un nom qui prend toute sa saveur dans la bouche du Marseillais) et cette vilaine blessure qui vient stopper son élan : « Déchirure des adducteurs ».
Ce n'est qu'un début, puisque, quelques semaines plus tard, le Colmarien se blessait une nouvelle fois lors d'un match amical avec l'équipe deux : entorse de la cheville avec arrachement osseux, cette fois.
Ce nouveau coup dur n'entamait pas sa volonté de retrouver son meilleur niveau. Camatte, s'accroche, Camatte revient. On le retrouve chaque week-end avec l'équipe deux (en DH) mais il n'apparaît pas dans le groupe de la Une. Pendant son absence, son coéquipier Malik M'Tir s'est imposé au poste de latéral droit. « Ça fait partie de la vie du footballeur. Il faut l'accepter. Et puis les choix du coach sont difficilement critiquables puisque l'équipe tourne très bien. »
Cédric Camatte préfère se concentrer sur la rencontre de samedi.
« En équipe de jeunes à Marseille (il a été formé à l'OM), j'ai souvent évolué côté gauche, se souvient-il. En 16 ans, en 18 ans... Ça ne m'a jamais posé de problèmes. Le pied gauche est correct. Il faut juste un peu de temps pour prendre des repères. »
« J'espère que
ça nous fera un beau duel »
Mais de temps, les Colmariens n'en ont guère. Cinq jours, quatre entraînements. Le match amical disputé dimanche face à Saint-Louis (1-2 pour Colmar) tombait à pic pour se remettre dans le rythme après les Fêtes. D'autant plus qu'il en faudra pour espérer créer l'exploit face à l'équipe en forme de Ligue 1.
Mais la perspective de se retrouver nez à nez avec le jeune prodige belge du LOSC, Eden Hazard, n'effraie pas outre mesure Cédric Camatte. « Il est jeune, il est bon, il va vite, tant mieux pour lui... J'ai bien envie d'être opposé à un joueur comme lui qui risque de beaucoup toucher le ballon, d'être en évidence. S'il est plus fort que moi, il est plus fort que moi et c'est comme ça... Mais si je suis dans un bon jour, j'espère que ça nous fera un beau duel. »
M.Pf.
Les billets jeudi
Il faudra patienter jusqu'à mercredi ou jeudi avant de pouvoir acheter des billets pour la rencontre des 32es de finale de Coupe de France entre les SR Colmar et Lille (samedi 15 h, Stadium).
« Les billets arriveront mercredi au club au plus tard. Le temps de les trier et ils seront mis en vente mercredi après-midi ou jeudi », explique Jean-Louis Jaegli, l'un des vice-présidents des SR Colmar.
Avant ça, inutile de téléphoner au club : aucune réservation n'est prise en compte « hormis pour les partenaires, abonnés et... joueurs », explique encore un Jean-Louis Jaegli pas vraiment ravi de la situation.
« Il faut savoir que les clubs de L 1 ou L 2 disposent d'une billetterie électronique. Ils éditent eux-mêmes leurs billets. Les nôtres viennent de... Suisse et entre Noël et Nouvel An, rien n'a avancé. »
Comme à l'occasion du tour précédent face à Metz, la vente se fera uniquement à l'hypermarché Leclerc de Colmar.
La capacité du Stadium sera portée à 5 000 places mais il y aura 300 billets en tribunes de moins mis en vente sur les 1 400 de capacité : elles sont réservées aux sponsors de la Coupe de France...
Les tarifs sont de 17 € (tribunes) et 7 € (pelouse).
Programme normal
Le programme d'entraînement des Colmariens - qui ont repris le 29 décembre - ne sera pas bouleversé par la perspective de la Coupe de France. Les Verts étaient au repos hier, au lendemain du match amical face à Saint-Louis. Il s'entraîneront ce soir, mercredi, jeudi midi et vendredi soir.
Lille a repris
Les Lillois ont à leur tour repris l'entraînement, samedi 2 janvier, au domaine de Luchin. Hier, ils avaient droit à deux séances et n'ont pas prévu de stage ni de match amical avant de venir à Colmar.
Trois à la CAN
Rudy Garcia, l'entraîneur nordiste, sera privé de trois joueurs pour la durée de la CAN... et donc pour le match de Coupe. Le meilleur buteur du championnat Gervinho évoluera avec la Cote d'Ivoire. Un autre attaquant, Pierre-Emerick Aubameyang, évoluera avec le Gabon.
Mais l'absence la plus préjudiciable pourrait être celle du défenseur central camerounais Aurélien Chedjou. C'est du moins dans ce secteur que les Lillois recherchent un joueur supplémentaire.
Voeux
Michel Seydoux est un président satisfait. Dans ses voeux aux supporters, le patron du LOSC ne le cache pas. « J'émets le voeu que les joueurs nous procurent autant de plaisir en 2010 que tout au long de l'année 2009. Il faut dire que la qualité du jeu développé par ce groupe est en tout point remarquable », écrit Michel Seydoux sur le site internet du club nordiste.
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- Message n°780
Re: Les SR Colmar
il s sont malade pour les prix
c'est un match de coupe de france et pas intenational
à ce prix c'est mieux la télé
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alouch68- Ballon d'Or
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Re: Les SR Colmar
Franchement c est correct! La saison passee pour le match brc-om les tarifs allaient de 10 a 120€ avec un tarif a 50€ en tribune d honneur!!!
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Re: Les SR Colmar
Moi aussi je trouve que c'est correct .
On peut voir SRC / Lille pour 7 euros mini ...
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jean-mi- Ballon d'Or
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- Message n°783
Re: Les SR Colmar
C vrai c correct et il faut bien que les clubs non professionnel profite aussi.......
alouch68- Ballon d'Or
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Re: Les SR Colmar
Fcm attend si on joue une L1 au stade de l ill les tarifs seront du meme ordre que ceux de brc-om! La tu pourra dire que c chere mais pas les tarifs src-lille qui sont vraiment honnetes!
fcm- Ballon d'Or
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- Message n°785
Re: Les SR Colmar
ok mais bon 7euro pour la pelouse
ça fait chère
c'est mon avis
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- Message n°786
Re: Les SR Colmar
Cédric Camatte, première
Cédric Camatte, ici dimanche face au Ludovicien Villeneuve, devrait s’occuper du flanc gauche de la défense colmarienne, samedi face à Lille.
Titulaire la saison dernière au poste de latéral droit, le Marseillais n’a pas encore rejoué en équipe fanion cette saison. Il devrait pourtant occuper le couloir gauche face à Lille.
Loïc Fortuna sera le grand absent de ce 32 e de finale de la Coupe de France chez les Verts. Le gaucher colmarien n’a, en effet, pas pu purger son match de suspension face au FC Mulhouse en décembre, puisque la rencontre a été remise, et ne sera donc pas de la partie contre Lille.
La roue tourne
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est Cédric Camatte qui est pressenti pour une place de titulaire face aux Dogues lillois. « Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus, plaide le défenseur. Sauf que je suis évidemment content de jouer mon premier match officiel de la saison en équipe fanion, de surcroît en 32 e de finale de la Coupe de France. C’est une nouvelle fois la preuve qu’en football la roue tourne et ça peut aller très vite. »
Pour Cédric Camatte, la roue n’a pas tourné dans le bon sens en début de saison. Titulaire dans l’équipe qui a accédé en CFA il y a deux ans, puis en CFA la saison dernière ( « j’ai fait une trentaine de matches »), il était présent à la reprise, toujours à son poste, jusqu’au dernier match de préparation. « C’était à Steinseltz où je me suis fait une déchirure à la cuisse gauche. Je suis revenu un mois plus tard, et rebelote, j’ai été victime d’une entorse à la cheville avec arrachement osseux avec l’équipe deux, toujours en match amical. Et le championnat a commencé sans moi. »
« J’ai confiance en moi »
Sans Camatte, mais avec Malik M’Tir, le milieu offensif des Verts que Damien Ott a sorti de sa manche pour le placer dans le couloir droit, avec bonheur, il faut bien le souligner. « C’est vrai que Malik fait du bon travail à droite, concède le jeune Colmarien, et comme les résultats de l’équipe sont bons, ce n’est pas évident de revenir dans le groupe. Mon challenge, c’est de regagner une place. À 22 ans, je suis encore jeune et j’ai confiance en moi. »
Le destin, qui a écarté le Marseillais de la Une en début de saison, lui a été favorable après les fêtes puisqu’Ott l’a rappelé dimanche dernier en match amical face à Saint-Louis en vue du match contre Lille. « J’avais déjà joué à gauche chez les jeunes à l’OM et j’ai rapidement retrouvé mes appuis et mes repères. Je pense avoir fait un match correct et cohérent dans l’ensemble. »
Samedi face aux Lillois, ce sera une autre affaire puisque Cédric Camatte devrait trouver sur son chemin un certain Hazard, la perle belge du LOSC. « Il ne faut pas rêver, les Lillois sont logiquement supérieurs à nous à tous les postes, pas seulement de mon côté. Il va donc falloir se battre à tous les endroits du terrain. Et ça, c’est dans le tempérament de l’équipe. »
Hubert Himburg
journal l'alsace
Cédric Camatte, ici dimanche face au Ludovicien Villeneuve, devrait s’occuper du flanc gauche de la défense colmarienne, samedi face à Lille.
Titulaire la saison dernière au poste de latéral droit, le Marseillais n’a pas encore rejoué en équipe fanion cette saison. Il devrait pourtant occuper le couloir gauche face à Lille.
Loïc Fortuna sera le grand absent de ce 32 e de finale de la Coupe de France chez les Verts. Le gaucher colmarien n’a, en effet, pas pu purger son match de suspension face au FC Mulhouse en décembre, puisque la rencontre a été remise, et ne sera donc pas de la partie contre Lille.
La roue tourne
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est Cédric Camatte qui est pressenti pour une place de titulaire face aux Dogues lillois. « Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus, plaide le défenseur. Sauf que je suis évidemment content de jouer mon premier match officiel de la saison en équipe fanion, de surcroît en 32 e de finale de la Coupe de France. C’est une nouvelle fois la preuve qu’en football la roue tourne et ça peut aller très vite. »
Pour Cédric Camatte, la roue n’a pas tourné dans le bon sens en début de saison. Titulaire dans l’équipe qui a accédé en CFA il y a deux ans, puis en CFA la saison dernière ( « j’ai fait une trentaine de matches »), il était présent à la reprise, toujours à son poste, jusqu’au dernier match de préparation. « C’était à Steinseltz où je me suis fait une déchirure à la cuisse gauche. Je suis revenu un mois plus tard, et rebelote, j’ai été victime d’une entorse à la cheville avec arrachement osseux avec l’équipe deux, toujours en match amical. Et le championnat a commencé sans moi. »
« J’ai confiance en moi »
Sans Camatte, mais avec Malik M’Tir, le milieu offensif des Verts que Damien Ott a sorti de sa manche pour le placer dans le couloir droit, avec bonheur, il faut bien le souligner. « C’est vrai que Malik fait du bon travail à droite, concède le jeune Colmarien, et comme les résultats de l’équipe sont bons, ce n’est pas évident de revenir dans le groupe. Mon challenge, c’est de regagner une place. À 22 ans, je suis encore jeune et j’ai confiance en moi. »
Le destin, qui a écarté le Marseillais de la Une en début de saison, lui a été favorable après les fêtes puisqu’Ott l’a rappelé dimanche dernier en match amical face à Saint-Louis en vue du match contre Lille. « J’avais déjà joué à gauche chez les jeunes à l’OM et j’ai rapidement retrouvé mes appuis et mes repères. Je pense avoir fait un match correct et cohérent dans l’ensemble. »
Samedi face aux Lillois, ce sera une autre affaire puisque Cédric Camatte devrait trouver sur son chemin un certain Hazard, la perle belge du LOSC. « Il ne faut pas rêver, les Lillois sont logiquement supérieurs à nous à tous les postes, pas seulement de mon côté. Il va donc falloir se battre à tous les endroits du terrain. Et ça, c’est dans le tempérament de l’équipe. »
Hubert Himburg
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Re: Les SR Colmar
Football
Avant SR Colmar - Lille en 32es de finale samedi
Rio Grande
Il est le capitaine des Lillois, irrésistibles depuis quelques semaines. Rio Mavuba espère juste ne pas être victime d'une surprise à Colmar samedi.
Il a une belle histoire. Il est né en pleine mer, le 8 mars 1984, sur une embarcation de fortune alors que ses parents fuyaient l'Angola en guerre. La famille s'était installée à Mont-de-Marsan avant de filer à Bordeaux quand il avait quatre ans.
Il est resté longtemps apatride avant de recevoir officiellement son décret de naturalisation française lors d'une réception à la Préfecture de Bordeaux le 4 février 2005... quelques mois après avoir endossé le maillot de la sélection face à la Bosnie.
Et puis, il y a eu le football depuis toujours, dans les pas de son père Ricky, trop tôt disparu, qui avait disputé la Coupe du monde 74 avec le Zaïre.
De la DH à la Ligue 1
en quelques mois
« J'avais signé ma première licence à Mérignac. Mes premières chaussures à crampons et mon premier maillot, c'était quelque chose de beau. »
A sept ans, il rejoint les Girondins de Bordeaux. Il y fera toutes ses classes. Passera de la DH à la Ligue 1 en quelques mois quand Michel Pavon en était l'entraîneur. « Tout est allé très rapidement », dit celui qu'on a vite comparé à Jean Tigana. Il sera même appelé en équipe de France (6 sélections à ce jour).
Il quittera Bordeaux en juin 2007. Après une brève expérience de six mois à Villarreal, Rio Mavuba est à Lille depuis le début de l'année 2008. Il en est devenu le capitaine. Un capitaine qui montre l'exemple, récupère les ballons avant de les bonifier pour ses coéquipiers. Un capitaine qui, après quatre journées... et trois défaites, avait su aussi hausser le ton après la claque reçue à Paris (3-0) fin août.
« On s'était expliqué les yeux dans les yeux, on avait remis les choses à plat entre nous, dit-il de sa voix douce. Le mérite de ce club, c'est de ne jamais s'affoler même dans les périodes difficiles. Depuis, nous n'avons perdu que deux matches. »
Surtout, les Lillois restent sur six succès consécutifs (23 buts marqués, 3 encaissés) en Ligue 1, et occupent le deuxième rang à neuf longueurs de... Bordeaux.
« Si Montpellier et Marseille gagnent leur match en retard, on passe derrière. Notre objectif est de rester collé au peloton de tête le plus longtemps possible. De prendre plus de points que la saison passée. Mais l'appétit vient en mangeant même si nous n'allons pas mettre quatre buts à chaque match », sourit-il.
« La Coupe de France
a une saveur particulière.
C'est la préférée »
Dans un coin de sa tête, la carte de l'Afrique du Sud se dessine presque à coup sûr. « Tout passe par de bonnes prestations avec le LOSC. Si je suis bon et que les résultats suivent, j'ai ma chance », se contente-t-il de dire.
On lui parle de la Coupe de France et de ce déplacement à Colmar qui le rend méfiant. « C'est toujours la même histoire. Le gros endosse le rôle du méchant. Nous avons tout à perdre. Ces matches sont difficiles. Pour ne pas être surpris, il faudra avoir la même motivation que nos adversaires. En plus, les conditions climatiques risquent de niveler les valeurs avec un terrain gelé. »
Après avoir soulevé la Coupe de la Ligue en 2007, il rêve de cette autre coupe. « La Coupe de France a une saveur particulière. Elle concerne tous les clubs. C'est la coupe préférée. J'ai des amis qui sont footballeurs amateurs. Leur rêve est d'aller le plus loin possible dans cette compétition et d'affronter un club professionnel. Elle fait rêver tout le monde. »
Et il ne fait pas exception à la règle. « C'est vrai que ce serait bien de la soulever. A part la saison passée, où nous étions en quart de finale, le LOSC n'y pas plus brillé depuis longtemps (le club nordiste a remporté l'épreuve à cinq reprises : 1946, 1947, 1948, 1953, 1955). C'est forcément un objectif à mes yeux. »
Après le match de Colmar, Rio Mavuba poursuivra sa route. Il espère qu'elle passera par l'Afrique du Sud, pas loin de là où tout est parti. Pas loin de là où il a décidé de créer à Kinshasa (République démocratique du Congo), dans un quartier populaire et dans une bâtisse où était né et où avait résidé son père, un orphelinat appelé « Les orphelins de Makala ».
« Ça faisait quelque temps que je voulais faire quelque chose là-bas. Nous ne sommes qu'au début de cette histoire. Il y a 31 gamins. On s'occupe de leur éducation, de leur santé. Mon souhait, c'est de les voir bien grandir. »
L'histoire serait assurément très belle...
Jean-Christophe Pasqua
Fondation Rio Mavuba 40 cours de l'intendance 33 000 Bordeaux
DNA 07/01/2010
Avant SR Colmar - Lille en 32es de finale samedi
Rio Grande
Il est le capitaine des Lillois, irrésistibles depuis quelques semaines. Rio Mavuba espère juste ne pas être victime d'une surprise à Colmar samedi.
Il a une belle histoire. Il est né en pleine mer, le 8 mars 1984, sur une embarcation de fortune alors que ses parents fuyaient l'Angola en guerre. La famille s'était installée à Mont-de-Marsan avant de filer à Bordeaux quand il avait quatre ans.
Il est resté longtemps apatride avant de recevoir officiellement son décret de naturalisation française lors d'une réception à la Préfecture de Bordeaux le 4 février 2005... quelques mois après avoir endossé le maillot de la sélection face à la Bosnie.
Et puis, il y a eu le football depuis toujours, dans les pas de son père Ricky, trop tôt disparu, qui avait disputé la Coupe du monde 74 avec le Zaïre.
De la DH à la Ligue 1
en quelques mois
« J'avais signé ma première licence à Mérignac. Mes premières chaussures à crampons et mon premier maillot, c'était quelque chose de beau. »
A sept ans, il rejoint les Girondins de Bordeaux. Il y fera toutes ses classes. Passera de la DH à la Ligue 1 en quelques mois quand Michel Pavon en était l'entraîneur. « Tout est allé très rapidement », dit celui qu'on a vite comparé à Jean Tigana. Il sera même appelé en équipe de France (6 sélections à ce jour).
Il quittera Bordeaux en juin 2007. Après une brève expérience de six mois à Villarreal, Rio Mavuba est à Lille depuis le début de l'année 2008. Il en est devenu le capitaine. Un capitaine qui montre l'exemple, récupère les ballons avant de les bonifier pour ses coéquipiers. Un capitaine qui, après quatre journées... et trois défaites, avait su aussi hausser le ton après la claque reçue à Paris (3-0) fin août.
« On s'était expliqué les yeux dans les yeux, on avait remis les choses à plat entre nous, dit-il de sa voix douce. Le mérite de ce club, c'est de ne jamais s'affoler même dans les périodes difficiles. Depuis, nous n'avons perdu que deux matches. »
Surtout, les Lillois restent sur six succès consécutifs (23 buts marqués, 3 encaissés) en Ligue 1, et occupent le deuxième rang à neuf longueurs de... Bordeaux.
« Si Montpellier et Marseille gagnent leur match en retard, on passe derrière. Notre objectif est de rester collé au peloton de tête le plus longtemps possible. De prendre plus de points que la saison passée. Mais l'appétit vient en mangeant même si nous n'allons pas mettre quatre buts à chaque match », sourit-il.
« La Coupe de France
a une saveur particulière.
C'est la préférée »
Dans un coin de sa tête, la carte de l'Afrique du Sud se dessine presque à coup sûr. « Tout passe par de bonnes prestations avec le LOSC. Si je suis bon et que les résultats suivent, j'ai ma chance », se contente-t-il de dire.
On lui parle de la Coupe de France et de ce déplacement à Colmar qui le rend méfiant. « C'est toujours la même histoire. Le gros endosse le rôle du méchant. Nous avons tout à perdre. Ces matches sont difficiles. Pour ne pas être surpris, il faudra avoir la même motivation que nos adversaires. En plus, les conditions climatiques risquent de niveler les valeurs avec un terrain gelé. »
Après avoir soulevé la Coupe de la Ligue en 2007, il rêve de cette autre coupe. « La Coupe de France a une saveur particulière. Elle concerne tous les clubs. C'est la coupe préférée. J'ai des amis qui sont footballeurs amateurs. Leur rêve est d'aller le plus loin possible dans cette compétition et d'affronter un club professionnel. Elle fait rêver tout le monde. »
Et il ne fait pas exception à la règle. « C'est vrai que ce serait bien de la soulever. A part la saison passée, où nous étions en quart de finale, le LOSC n'y pas plus brillé depuis longtemps (le club nordiste a remporté l'épreuve à cinq reprises : 1946, 1947, 1948, 1953, 1955). C'est forcément un objectif à mes yeux. »
Après le match de Colmar, Rio Mavuba poursuivra sa route. Il espère qu'elle passera par l'Afrique du Sud, pas loin de là où tout est parti. Pas loin de là où il a décidé de créer à Kinshasa (République démocratique du Congo), dans un quartier populaire et dans une bâtisse où était né et où avait résidé son père, un orphelinat appelé « Les orphelins de Makala ».
« Ça faisait quelque temps que je voulais faire quelque chose là-bas. Nous ne sommes qu'au début de cette histoire. Il y a 31 gamins. On s'occupe de leur éducation, de leur santé. Mon souhait, c'est de les voir bien grandir. »
L'histoire serait assurément très belle...
Jean-Christophe Pasqua
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DNA 07/01/2010
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- Message n°788
Re: Les SR Colmar
Discours de la méthode
Simple « pierre ajoutée à l'édifice colmarien », selon ses propres mots, Damien Ott a pourtant permis aux SRC de franchir plusieurs pallier, en seulement 18 mois. Avec des idées et des valeurs simples, qu'il a su faire partager.
PASSION. - Elle revient presque à chaque phrase, elle se lit sur le visage du coach colmarien. Quand il parle de ses joueurs, du football, Damien Ott vit une passion qu'il communique à merveille.
VALEURS. - Le travail, la solidarité, la générosité et la persévérance. Plus que tout, le coach demande à ses joueurs de ne jamais lâcher « parce que cela peut aller très vite ». Un exemple ? Cédric Camatte jouera son premier match de la saison devant les caméras de télévision, contre une équipe de L1. « J'aime dire à mes joueurs que ce sont eux qui m'obligent à les choisir ».
PERSONNALITÉ. - Comment voit-il ce métier d'entraîneur qui n'en est pas vraiment un pour lui, prof de sport "dans le civil" ? « Un entraîneur véhicule ce qu'il est, pas ce qu'il sait. Il y a des millions d'entraîneurs qui sont très bons. La difficulté, c'est de faire adhérer les joueurs au projet de jeu. »
MÉTHODE. - « Le football est un jeu simple », répète Damien Ott. « Un joueur est bon quand il sait ce qu'il a à faire. Et tant que le plan de jeu est respecté, il n'y a pas de problème, même si on commet des erreurs. C'est quand on sort du schéma défini que ça ne va pas ! »
JEU. - Rien de révolutionnaire dans le jeu des SR Colmar, mais une recherche permanente d'aller vers l'avant, de porter le danger chez l'adversaire, de jouer en mouvement. Exigeant physiquement, le système de jeu à trois attaquants convient aux qualités du groupe, qui prend du plaisir... et le rend bien à ses supporters.
ÉQUIPE. - Damien Ott travaille sans adjoint. Mais en parfaite harmonie avec Dédé Hermann et Robert Pavlinic, les préparateurs physiques.
RÉFÉRENCES. - En France, elles se nomment Gourcuff, Montanier, des entraîneurs qui prônent un football généreux et enthousiaste, un foot de valeurs.
CALME. - Pendant le match, Damien Ott s'efforce de dégager un maximum de sérénité. « Un match ne se gagne pas avant de jouer, mais il peut se perdre. Pour être concentré, il faut être lucide et donc en-dehors de la passion du match. Si on prend un but, je veux savoir pourquoi on le prend. Souvent, l'erreur remonte à cinq ou six passes avant. Le mardi après les matches, on analyse ça à la vidéo, les joueurs sont demandeurs... »
EXPÉRIENCE. - « J'ai beaucoup appris. Appris à ne pas faire de cadeau. Un joueur qui veut jouer doit le mériter. Appris à ne pas pousser de gueulantes, ça ne sert à rien le plus souvent. J'apprends tous les jours. Un entraîneur doit être curieux, je lis beaucoup... »
C.T.
dna
Simple « pierre ajoutée à l'édifice colmarien », selon ses propres mots, Damien Ott a pourtant permis aux SRC de franchir plusieurs pallier, en seulement 18 mois. Avec des idées et des valeurs simples, qu'il a su faire partager.
PASSION. - Elle revient presque à chaque phrase, elle se lit sur le visage du coach colmarien. Quand il parle de ses joueurs, du football, Damien Ott vit une passion qu'il communique à merveille.
VALEURS. - Le travail, la solidarité, la générosité et la persévérance. Plus que tout, le coach demande à ses joueurs de ne jamais lâcher « parce que cela peut aller très vite ». Un exemple ? Cédric Camatte jouera son premier match de la saison devant les caméras de télévision, contre une équipe de L1. « J'aime dire à mes joueurs que ce sont eux qui m'obligent à les choisir ».
PERSONNALITÉ. - Comment voit-il ce métier d'entraîneur qui n'en est pas vraiment un pour lui, prof de sport "dans le civil" ? « Un entraîneur véhicule ce qu'il est, pas ce qu'il sait. Il y a des millions d'entraîneurs qui sont très bons. La difficulté, c'est de faire adhérer les joueurs au projet de jeu. »
MÉTHODE. - « Le football est un jeu simple », répète Damien Ott. « Un joueur est bon quand il sait ce qu'il a à faire. Et tant que le plan de jeu est respecté, il n'y a pas de problème, même si on commet des erreurs. C'est quand on sort du schéma défini que ça ne va pas ! »
JEU. - Rien de révolutionnaire dans le jeu des SR Colmar, mais une recherche permanente d'aller vers l'avant, de porter le danger chez l'adversaire, de jouer en mouvement. Exigeant physiquement, le système de jeu à trois attaquants convient aux qualités du groupe, qui prend du plaisir... et le rend bien à ses supporters.
ÉQUIPE. - Damien Ott travaille sans adjoint. Mais en parfaite harmonie avec Dédé Hermann et Robert Pavlinic, les préparateurs physiques.
RÉFÉRENCES. - En France, elles se nomment Gourcuff, Montanier, des entraîneurs qui prônent un football généreux et enthousiaste, un foot de valeurs.
CALME. - Pendant le match, Damien Ott s'efforce de dégager un maximum de sérénité. « Un match ne se gagne pas avant de jouer, mais il peut se perdre. Pour être concentré, il faut être lucide et donc en-dehors de la passion du match. Si on prend un but, je veux savoir pourquoi on le prend. Souvent, l'erreur remonte à cinq ou six passes avant. Le mardi après les matches, on analyse ça à la vidéo, les joueurs sont demandeurs... »
EXPÉRIENCE. - « J'ai beaucoup appris. Appris à ne pas faire de cadeau. Un joueur qui veut jouer doit le mériter. Appris à ne pas pousser de gueulantes, ça ne sert à rien le plus souvent. J'apprends tous les jours. Un entraîneur doit être curieux, je lis beaucoup... »
C.T.
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- Message n°789
Re: Les SR Colmar
SR Colmar
« Nous, la Coupe est notre dessert »
Dominique Lihrmann savoure le parcours des SR Colmar en Coupe de France, donnant, en raison des conditions climatiques, 10 % de chances aux siens de battre Lille demain (15 h).
À la veille du 32 e de finale de la Coupe de France entre les SR Colmar et Lille, Dominique Lihrmann compare le LOSC avec le Rennes de 2006. Le directeur sportif des Verts a évalué les chances de son équipe.
Dans quel état avez-vous retrouvé les joueurs après les fêtes ?
Dans un état de forme assez incroyable dès le premier entraînement. Dédé Hermann leur avait concocté quatre ou cinq séances individuelles pour la trêve. Quand ils sont revenus le 29, on a vu qu’ils avaient tous suivi le programme et étaient très affûtés. Ils sont réceptifs, concentrés et avec les échéances qui se profilent, le groupe est encore davantage motivé.
La coupure est-elle plus gênante pour les amateurs ou les professionnels ?
Vu la qualité du jeu produit par Lille en décembre, je pense qu’ils auraient préféré enchaîner les matches. Cette coupure est sans doute plus préjudiciable pour eux que pour nous. Pour des amateurs, il est indispensable de se régénérer, de pouvoir s’oxygéner, de pouvoir penser à tout sauf au foot, parce qu’on est sur la brèche depuis le 4 juillet tout en travaillant à côté. Les soupapes de récup’et d’oxygénation sont très rares et on en a bien profité.
Peut-on comparer cette rencontre avec celle de Rennes, en 2006, qui écrasait alors également tout sur son passage ?
Les similitudes sont nombreuses. Rennes en était à sa 10 e victoire d’affilée. Ils étaient dans une forme incroyable à l’image d’Utaka, qui avait marqué trois buts contre Lyon et quatre à Lens avant de nous fracasser. Pour Lille, c’est pareil, avec un départ difficile et laborieux, le vrai faux limogeage de Garcia. Ils ont mis du temps pour trouver la quiétude, mais maintenant, ils tournent à un rythme effarant de quatre buts par match quel que soit l’adversaire.
Quel pourcentage de chances accordez-vous aux Verts de passer ?
La magie de la coupe et du foot, c’est qu’un exploit est toujours possible. Regardez en Espagne, avec Alcorcon, cette équipe de 3 e division qui a éliminé le Real de Madrid. On est un peu dans la même peau. On va dire qu’on se donne 5 % de chances : c’est peu, mais il faut les jouer.
« Le foot a un supplément de magie »
Qu’est-ce qui pourrait faire augmenter ce pourcentage ?
Périodiquement, un amateur est sous les feux de la rampe parce qu’il fait les choses un peu mieux que les autres. Il faut alors avoir la chance de réunir une vingtaine de paramètres pour créer l’exploit. À nous de faire en sorte que ces paramètres soient de notre côté. L’état du terrain, la qualité du travail en amont, l’état d’esprit des vestiaires, actuellement au beau fixe chez nous, font partie de ces paramètres. On peut rajouter l’absence de Gervinho, leur meilleur buteur, parti à la CAN, le temps et les conditions hostiles. Tout ça peut perturber la quiétude des pros et augmenter les chances des amateurs. De 5 % au début on peut peut-être aller à 10 %. Ce n’est pas si mal je trouve.
Le climat jouera-t-il un rôle dans le déroulement de la rencontre ?
Plus le terrain est dur, plus il est difficile à jouer pour les pros. Ils ont beaucoup d’échéances, des matchs tous les trois jours. Leur priorité, c’est de protéger la machine, et la machine c’est leurs jambes. Ils s’engageront un peu moins que nous pour préserver leur outil de travail, et c’est normal. Je me souviens que contre Monaco, on avait joué avec des petits crampons vissés en fer. Nos adversaires avaient mis des stabilisés et on tenait beaucoup mieux qu’eux, ce qui gommait en partie la différence de niveau. Le lendemain, la voûte plantaire de mes joueurs était abîmée pour une semaine. Mais ils s’en fichaient, puisqu’ils avaient une semaine pour récupérer, alors que les pros ne pouvaient pas se permettre de jouer avec l’état de santé de leurs pieds. Alors, pourvu qu’il fasse -10° samedi et que le terrain soit le plus gelé possible, parce que je pense que le coup des petits fers sera de rigueur samedi (sourire).
La Coupe de France, c’est vraiment quelque chose de particulier ?
Des matchs comme ça, pour les amateurs, ce n’est que du bonheur. Il y a des milliers de clubs et d’entraîneurs, qui aimeraient être à la place des SRC. Contrairement aux autres sports co, le foot a ce supplément de magie de pouvoir rêver à l’exploit, quels que soient l’adversaire et la différence de niveau intrinsèque. Nous, la coupe est notre dessert, on a tout à y gagner.
Recueilli par Guy Thomann
journal l'alsace
« Nous, la Coupe est notre dessert »
Dominique Lihrmann savoure le parcours des SR Colmar en Coupe de France, donnant, en raison des conditions climatiques, 10 % de chances aux siens de battre Lille demain (15 h).
À la veille du 32 e de finale de la Coupe de France entre les SR Colmar et Lille, Dominique Lihrmann compare le LOSC avec le Rennes de 2006. Le directeur sportif des Verts a évalué les chances de son équipe.
Dans quel état avez-vous retrouvé les joueurs après les fêtes ?
Dans un état de forme assez incroyable dès le premier entraînement. Dédé Hermann leur avait concocté quatre ou cinq séances individuelles pour la trêve. Quand ils sont revenus le 29, on a vu qu’ils avaient tous suivi le programme et étaient très affûtés. Ils sont réceptifs, concentrés et avec les échéances qui se profilent, le groupe est encore davantage motivé.
La coupure est-elle plus gênante pour les amateurs ou les professionnels ?
Vu la qualité du jeu produit par Lille en décembre, je pense qu’ils auraient préféré enchaîner les matches. Cette coupure est sans doute plus préjudiciable pour eux que pour nous. Pour des amateurs, il est indispensable de se régénérer, de pouvoir s’oxygéner, de pouvoir penser à tout sauf au foot, parce qu’on est sur la brèche depuis le 4 juillet tout en travaillant à côté. Les soupapes de récup’et d’oxygénation sont très rares et on en a bien profité.
Peut-on comparer cette rencontre avec celle de Rennes, en 2006, qui écrasait alors également tout sur son passage ?
Les similitudes sont nombreuses. Rennes en était à sa 10 e victoire d’affilée. Ils étaient dans une forme incroyable à l’image d’Utaka, qui avait marqué trois buts contre Lyon et quatre à Lens avant de nous fracasser. Pour Lille, c’est pareil, avec un départ difficile et laborieux, le vrai faux limogeage de Garcia. Ils ont mis du temps pour trouver la quiétude, mais maintenant, ils tournent à un rythme effarant de quatre buts par match quel que soit l’adversaire.
Quel pourcentage de chances accordez-vous aux Verts de passer ?
La magie de la coupe et du foot, c’est qu’un exploit est toujours possible. Regardez en Espagne, avec Alcorcon, cette équipe de 3 e division qui a éliminé le Real de Madrid. On est un peu dans la même peau. On va dire qu’on se donne 5 % de chances : c’est peu, mais il faut les jouer.
« Le foot a un supplément de magie »
Qu’est-ce qui pourrait faire augmenter ce pourcentage ?
Périodiquement, un amateur est sous les feux de la rampe parce qu’il fait les choses un peu mieux que les autres. Il faut alors avoir la chance de réunir une vingtaine de paramètres pour créer l’exploit. À nous de faire en sorte que ces paramètres soient de notre côté. L’état du terrain, la qualité du travail en amont, l’état d’esprit des vestiaires, actuellement au beau fixe chez nous, font partie de ces paramètres. On peut rajouter l’absence de Gervinho, leur meilleur buteur, parti à la CAN, le temps et les conditions hostiles. Tout ça peut perturber la quiétude des pros et augmenter les chances des amateurs. De 5 % au début on peut peut-être aller à 10 %. Ce n’est pas si mal je trouve.
Le climat jouera-t-il un rôle dans le déroulement de la rencontre ?
Plus le terrain est dur, plus il est difficile à jouer pour les pros. Ils ont beaucoup d’échéances, des matchs tous les trois jours. Leur priorité, c’est de protéger la machine, et la machine c’est leurs jambes. Ils s’engageront un peu moins que nous pour préserver leur outil de travail, et c’est normal. Je me souviens que contre Monaco, on avait joué avec des petits crampons vissés en fer. Nos adversaires avaient mis des stabilisés et on tenait beaucoup mieux qu’eux, ce qui gommait en partie la différence de niveau. Le lendemain, la voûte plantaire de mes joueurs était abîmée pour une semaine. Mais ils s’en fichaient, puisqu’ils avaient une semaine pour récupérer, alors que les pros ne pouvaient pas se permettre de jouer avec l’état de santé de leurs pieds. Alors, pourvu qu’il fasse -10° samedi et que le terrain soit le plus gelé possible, parce que je pense que le coup des petits fers sera de rigueur samedi (sourire).
La Coupe de France, c’est vraiment quelque chose de particulier ?
Des matchs comme ça, pour les amateurs, ce n’est que du bonheur. Il y a des milliers de clubs et d’entraîneurs, qui aimeraient être à la place des SRC. Contrairement aux autres sports co, le foot a ce supplément de magie de pouvoir rêver à l’exploit, quels que soient l’adversaire et la différence de niveau intrinsèque. Nous, la coupe est notre dessert, on a tout à y gagner.
Recueilli par Guy Thomann
journal l'alsace
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- Message n°790
Re: Les SR Colmar
Football - Alsace
Au Stadium / Un dernier entraînement sous la neige
« Exploser à 15 h ! »
18 h 30 hier au Stadium sous la neige. L'heure du dernier entraînement des SR Colmar avant le grand match. Celui qui les opposera aujourd'hui, à 15 h, à Lille pour les 32es de finale de la Coupe de France.
Ce temps-là, ils le connaissent bien. Température sous la barre du zéro, neige et vent. Le même temps qu'avant la désormais célèbre rencontre opposant les SR Colmar à Monaco. C'était en 2006 et la rencontre a été remportée 1-0 par Colmar qui accédait alors aux 8es de finale. Un clin d'oeil du destin ? En attendant, hier, sur les coups des 18 h 30, c'est dans ces difficiles conditions que les SRC ont effectué leur ultime entraînement.
« L'ambiance aujourd'hui est à l'effervescence d'une veille de match. Mais surtout au sein de l'organisation, de l'administration, explique Dominique Lihrmann, directeur technique. Les joueurs, eux, ont chacun vaqué à leurs occupations toute la journée. Pour eux, ça a été un vendredi normal ». Normal. Au moins jusqu'à l'arrivée dans les vestiaires ; les premières foulées sur la pelouse gelée du Stadium. Et le foot qui reprend ses droits. Si les joueurs ne se mettent aucune pression - dans les vestiaires, en attendant les coéquipiers bloqués par la neige, l'ambiance est détendue, partie de ping-pong et bon gros rap américain - tous savent l'importance de cette rencontre contre Lille, poids lourd de la Ligue 1.
« Comme les pilotes
qui choisissent
leurs pneumatiques »
« Cet entraînement est avant tout une mise en place tactique. Nous allons faire des tests de crampons pour déterminer la meilleure adhérence au terrain. Comme les pilotes qui choisissent leurs pneumatiques avant une course », souligne Doumé. Sortir les bons crampons, c'est ce qu'a fait le milieu de terrain Cédric Faivre. « Même si ça m'embête un peu. Je ne suis pas à l'aise dans ces chaussures. Mais bon, je préfère prendre les bonnes et avoir mal au dos pendant trois jours ensuite ».
Sérénité de mise aussi chez le milieu de terrain Guy-Armand Feutchine. Comme il le rappelle, « ça fait plus de 10 jours qu'on se motive ». Le temps et le risque de voir le match suspendu ? « On n'y pense pas. Si le match est maintenu, dans n'importe quelle condition on le jouera », précise l'ancien pro.
« Certains d'entre eux ont déjà vécu ce genre d'effervescence comme Régis Kittler, rappelle Dominique Lihrmann. Pour d'autres c'est complètement nouveau. On essaie de relativiser. Tous les joueurs doivent être au maximum de leur forme avant le match pour exploser à 15 h. Nous avons un an et demi de vie de groupe qui donne satisfaction », souligne-t-il encore.
« Avec le coeur et le mental »
Une équipe solide et soudée, c'est aussi l'avis de Régis Kittler, le capitaine. « Nous sommes sereins ; nous n'avons rien à perdre. On va jouer comme on sait le faire, avec le coeur et le mental. On peut espérer que les conditions météo nivellent l'écart entre les Lillois et nous ». Et de poursuivre : « Lille ? C'est quand même le top avec les valeurs que l'équipe véhicule et le foot qu'elle pratique. Gagner serait fabuleux ! »
19 h 30 passés, fin de l'entraînement. L'équipe monte dans un bus. Histoire de se mettre au vert jusqu'à cet après-midi. Direction Rouffach. Au programme, un bon repas, pris tous ensemble. « On va parler foot mais sans se focaliser sur le match. Ensuite, certains vont jouer aux cartes ; d'autres vont aller au lit », explique Dominique Lihrmann. « Jouer à la console. Enfin, pour moi ce sera au tarot », rajoute tout sourire Cédric Faivre. Aujourd'hui, au programme : petit déjeuner à 7 h ; va suivre « une balade matinale, un éveil musculaire puis une causerie spécifique sur Lille ». « Le repas sera pris vers 11 h. Le menu sera le même qu'avant chaque match : des pâtes ou du riz et une salade de fruits », confie Damien Ott, l'entraîneur.
Des Verts prêts à en découdre tandis que les Dogues semblaient avoir du mal, hier soir, à trouver un aéroport où atterrir, météo oblige. Après Colmar, Bâle-Mulhouse, c'est finalement à Zurich que l'équipe lilloise s'est posée.
Peggy Laurenson
dna
Football - Alsace
Football / Coupe de France : SR Colmar - Lille OSC (sa. 15h)
Le système «DD»
Venu au football en 2006 pour « dépanner », André Hermann, dit Dédé, ne pensait pas rester bien longtemps aux SR Colmar. Quatre ans plus tard, sa présence s'impose comme une évidence.
« C'est lui qui détient la clé du match. Ce n'est pas moi. C'est lui et personne d'autre », scande Damien Ott, l'entraîneur colmarien en désignant du doigt Dédé Hermann.
Sourire un brin gêné de l'intéressé : « Damien m'a appelé le 26 décembre. Il m'a dit : "Dédé, je viens de regarder les vidéos de Lille. Techniquement c'est très fort. Tactiquement c'est très fort. C'est une vraie équipe bien en place, le ballon circule à toute vitesse... C'est bien simple, il n'y a que toi qui puisse nous sauver. »
Si le tout est dit sur le ton de la boutade, la vérité n'est pas bien loin. Trois semaines plus tôt, au tour précédent face à Metz, les Colmariens ont puisé dans leur réserve pour égaliser dans les dernières minutes de la prolongation. Avant de s'imposer aux tirs au but. Et ce n'est pas forcément un hasard.
« Avant Metz, on avait joué
la surcompensation »
« Pour retourner une situation comme on l'a fait, il faut être fort dans sa tête. Et pour ça, il ne faut pas avoir épuisé ses réserves. Avant Metz, on avait joué la surcompensation, raconte Dédé. Un gros travail physique jusqu'à trois jours du match, plus cool ensuite. Le corps fait des réserves plus que nécessaires et le jour J, on est prêt. Visiblement ç'a marché. Mais bon, malheureusement, on ne peut pas le faire tout le temps, ce serait trop facile. »
Arrivé par hasard - et par amitié pour le staff technique - dans la maison verte avec la ferme intention de n'y passer qu'un été, ce passionné d'alpinisme (« Cinq Pierra Menta au compteur ») et de VTT (il fut le président des AN Munster) a peu joué au football. « Un petit peu à Ribeauvillé. Mais j'ai toujours gardé un oeil sur le monde du foot. »
Perfectionniste, minutieux, ce professeur d'éducation physique l'était déjà avant d'arriver aux SR Colmar. Mais André Hermann, 52 ans, l'énergie et l'enthousiasme de ses 20 ans comme moteur, se refuse à s'enfermer dans ces certitudes.
« Entre ce que je demandais aux joueurs il y a quatre ans et aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé. J'ai mis de l'eau dans mon vin et appris à écouter les joueurs. Je suis toujours à la recheche de nouveauté à l'écoute. En ce sens, on se ressemble beaucoup avec Damien. »
Le programme que Dédé propose actuellement aux Colmariens n'a plus rien à voir avec celui de 2006. « On gère un collectif. Des gens avec des qualités de base très différentes. On passe notre temps à s'adapter à leurs spécificités. Un Régis Kittler, un Salim Mezriche, un Pape Dieye, ce ne sont pas les mêmes joueurs, pas les mêmes postes. Je ne leur demande pas la même chose. ça n'aurait pas de sens. »
« Avoir des marathoniens
ne m'intéresse absolument pas »
Et un maître-mot : « Ex-plo-si-vi-té ! ». « Le travail foncier ne me passionne pas. On en fait de toute manière toujours un peu. Mais avoir des marathoniens ne m'intéresse absolument pas. J'ai besoin d'avoir des joueurs capables de gagner des duels de la 1re à la 90e'. C'est ça qui m'intéresse. »
Ça et cette envie de ballon. Tout le temps. « Le football est un jeu. Qu'on travaille le physique ou pas, les joueurs veulent toucher du ballon. Un exercice en situation de match apporte beaucoup plus que du "pur" physique. C'est devenu une évidence pour moi. »
Maintenir les joueurs sous pression en est également une. « Ce sont des compétiteurs, ils ont besoin de se mesurer les uns aux autres. Ils ont besoin de cette émulation. Je suis derrière eux, mais aussi parce qu'ils sont demandeurs. Il faut même les freiner de temps en temps. Ce groupe est génial. Ils me disent que je suis à fond dans ce que je fais mais ils me le rendent bien. »
Aujourd'hui encore ?
Mathieu Pfeffer (avec Cyril Tromson)
DNA 09/01/2010
Au Stadium / Un dernier entraînement sous la neige
« Exploser à 15 h ! »
18 h 30 hier au Stadium sous la neige. L'heure du dernier entraînement des SR Colmar avant le grand match. Celui qui les opposera aujourd'hui, à 15 h, à Lille pour les 32es de finale de la Coupe de France.
Ce temps-là, ils le connaissent bien. Température sous la barre du zéro, neige et vent. Le même temps qu'avant la désormais célèbre rencontre opposant les SR Colmar à Monaco. C'était en 2006 et la rencontre a été remportée 1-0 par Colmar qui accédait alors aux 8es de finale. Un clin d'oeil du destin ? En attendant, hier, sur les coups des 18 h 30, c'est dans ces difficiles conditions que les SRC ont effectué leur ultime entraînement.
« L'ambiance aujourd'hui est à l'effervescence d'une veille de match. Mais surtout au sein de l'organisation, de l'administration, explique Dominique Lihrmann, directeur technique. Les joueurs, eux, ont chacun vaqué à leurs occupations toute la journée. Pour eux, ça a été un vendredi normal ». Normal. Au moins jusqu'à l'arrivée dans les vestiaires ; les premières foulées sur la pelouse gelée du Stadium. Et le foot qui reprend ses droits. Si les joueurs ne se mettent aucune pression - dans les vestiaires, en attendant les coéquipiers bloqués par la neige, l'ambiance est détendue, partie de ping-pong et bon gros rap américain - tous savent l'importance de cette rencontre contre Lille, poids lourd de la Ligue 1.
« Comme les pilotes
qui choisissent
leurs pneumatiques »
« Cet entraînement est avant tout une mise en place tactique. Nous allons faire des tests de crampons pour déterminer la meilleure adhérence au terrain. Comme les pilotes qui choisissent leurs pneumatiques avant une course », souligne Doumé. Sortir les bons crampons, c'est ce qu'a fait le milieu de terrain Cédric Faivre. « Même si ça m'embête un peu. Je ne suis pas à l'aise dans ces chaussures. Mais bon, je préfère prendre les bonnes et avoir mal au dos pendant trois jours ensuite ».
Sérénité de mise aussi chez le milieu de terrain Guy-Armand Feutchine. Comme il le rappelle, « ça fait plus de 10 jours qu'on se motive ». Le temps et le risque de voir le match suspendu ? « On n'y pense pas. Si le match est maintenu, dans n'importe quelle condition on le jouera », précise l'ancien pro.
« Certains d'entre eux ont déjà vécu ce genre d'effervescence comme Régis Kittler, rappelle Dominique Lihrmann. Pour d'autres c'est complètement nouveau. On essaie de relativiser. Tous les joueurs doivent être au maximum de leur forme avant le match pour exploser à 15 h. Nous avons un an et demi de vie de groupe qui donne satisfaction », souligne-t-il encore.
« Avec le coeur et le mental »
Une équipe solide et soudée, c'est aussi l'avis de Régis Kittler, le capitaine. « Nous sommes sereins ; nous n'avons rien à perdre. On va jouer comme on sait le faire, avec le coeur et le mental. On peut espérer que les conditions météo nivellent l'écart entre les Lillois et nous ». Et de poursuivre : « Lille ? C'est quand même le top avec les valeurs que l'équipe véhicule et le foot qu'elle pratique. Gagner serait fabuleux ! »
19 h 30 passés, fin de l'entraînement. L'équipe monte dans un bus. Histoire de se mettre au vert jusqu'à cet après-midi. Direction Rouffach. Au programme, un bon repas, pris tous ensemble. « On va parler foot mais sans se focaliser sur le match. Ensuite, certains vont jouer aux cartes ; d'autres vont aller au lit », explique Dominique Lihrmann. « Jouer à la console. Enfin, pour moi ce sera au tarot », rajoute tout sourire Cédric Faivre. Aujourd'hui, au programme : petit déjeuner à 7 h ; va suivre « une balade matinale, un éveil musculaire puis une causerie spécifique sur Lille ». « Le repas sera pris vers 11 h. Le menu sera le même qu'avant chaque match : des pâtes ou du riz et une salade de fruits », confie Damien Ott, l'entraîneur.
Des Verts prêts à en découdre tandis que les Dogues semblaient avoir du mal, hier soir, à trouver un aéroport où atterrir, météo oblige. Après Colmar, Bâle-Mulhouse, c'est finalement à Zurich que l'équipe lilloise s'est posée.
Peggy Laurenson
dna
Football - Alsace
Football / Coupe de France : SR Colmar - Lille OSC (sa. 15h)
Le système «DD»
Venu au football en 2006 pour « dépanner », André Hermann, dit Dédé, ne pensait pas rester bien longtemps aux SR Colmar. Quatre ans plus tard, sa présence s'impose comme une évidence.
« C'est lui qui détient la clé du match. Ce n'est pas moi. C'est lui et personne d'autre », scande Damien Ott, l'entraîneur colmarien en désignant du doigt Dédé Hermann.
Sourire un brin gêné de l'intéressé : « Damien m'a appelé le 26 décembre. Il m'a dit : "Dédé, je viens de regarder les vidéos de Lille. Techniquement c'est très fort. Tactiquement c'est très fort. C'est une vraie équipe bien en place, le ballon circule à toute vitesse... C'est bien simple, il n'y a que toi qui puisse nous sauver. »
Si le tout est dit sur le ton de la boutade, la vérité n'est pas bien loin. Trois semaines plus tôt, au tour précédent face à Metz, les Colmariens ont puisé dans leur réserve pour égaliser dans les dernières minutes de la prolongation. Avant de s'imposer aux tirs au but. Et ce n'est pas forcément un hasard.
« Avant Metz, on avait joué
la surcompensation »
« Pour retourner une situation comme on l'a fait, il faut être fort dans sa tête. Et pour ça, il ne faut pas avoir épuisé ses réserves. Avant Metz, on avait joué la surcompensation, raconte Dédé. Un gros travail physique jusqu'à trois jours du match, plus cool ensuite. Le corps fait des réserves plus que nécessaires et le jour J, on est prêt. Visiblement ç'a marché. Mais bon, malheureusement, on ne peut pas le faire tout le temps, ce serait trop facile. »
Arrivé par hasard - et par amitié pour le staff technique - dans la maison verte avec la ferme intention de n'y passer qu'un été, ce passionné d'alpinisme (« Cinq Pierra Menta au compteur ») et de VTT (il fut le président des AN Munster) a peu joué au football. « Un petit peu à Ribeauvillé. Mais j'ai toujours gardé un oeil sur le monde du foot. »
Perfectionniste, minutieux, ce professeur d'éducation physique l'était déjà avant d'arriver aux SR Colmar. Mais André Hermann, 52 ans, l'énergie et l'enthousiasme de ses 20 ans comme moteur, se refuse à s'enfermer dans ces certitudes.
« Entre ce que je demandais aux joueurs il y a quatre ans et aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé. J'ai mis de l'eau dans mon vin et appris à écouter les joueurs. Je suis toujours à la recheche de nouveauté à l'écoute. En ce sens, on se ressemble beaucoup avec Damien. »
Le programme que Dédé propose actuellement aux Colmariens n'a plus rien à voir avec celui de 2006. « On gère un collectif. Des gens avec des qualités de base très différentes. On passe notre temps à s'adapter à leurs spécificités. Un Régis Kittler, un Salim Mezriche, un Pape Dieye, ce ne sont pas les mêmes joueurs, pas les mêmes postes. Je ne leur demande pas la même chose. ça n'aurait pas de sens. »
« Avoir des marathoniens
ne m'intéresse absolument pas »
Et un maître-mot : « Ex-plo-si-vi-té ! ». « Le travail foncier ne me passionne pas. On en fait de toute manière toujours un peu. Mais avoir des marathoniens ne m'intéresse absolument pas. J'ai besoin d'avoir des joueurs capables de gagner des duels de la 1re à la 90e'. C'est ça qui m'intéresse. »
Ça et cette envie de ballon. Tout le temps. « Le football est un jeu. Qu'on travaille le physique ou pas, les joueurs veulent toucher du ballon. Un exercice en situation de match apporte beaucoup plus que du "pur" physique. C'est devenu une évidence pour moi. »
Maintenir les joueurs sous pression en est également une. « Ce sont des compétiteurs, ils ont besoin de se mesurer les uns aux autres. Ils ont besoin de cette émulation. Je suis derrière eux, mais aussi parce qu'ils sont demandeurs. Il faut même les freiner de temps en temps. Ce groupe est génial. Ils me disent que je suis à fond dans ce que je fais mais ils me le rendent bien. »
Aujourd'hui encore ?
Mathieu Pfeffer (avec Cyril Tromson)
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- Message n°791
Re: Les SR Colmar
Football - Alsace
Fervents supporters de leurs aînés
Les 15 ans saisissent la balle au bond
Après les U14 contre Metz, c'est au tour des U15 de jouer les ramasseurs de balles pour ce match contre Lille. Rencontre avec des jeunes prometteurs, jeudi soir, à l'entraînement.
« Ce soir, c'est la reprise. On se retrouve. On va y aller molo », lance James Biedermann à une vingtaine d'adolescents, tous nés en 1995, et qui appartiennent à la catégorie des U15. Ce jeudi soir, après trois semaines de « trêve », ils reprennent contact avec le ballon, sur le terrain synthétique qui côtoie le Stadium. Dans le lot, on retrouve les 15 ramasseurs de balles qui vont officier aujourd'hui, pour le match contre Lille. « Le club a pensé à nous », se félicite Gaëtan. « Ça fait plaisir de pouvoir côtoyer les grands ! »
Collégien à Fortschwihr, Gaëtan est le capitaine de l'équipe des U15 qui évolue en championnat interrégional (Alsace/Lorraine). La plupart maîtrisent parfaitement leur sujet. « Ils ont un réel potentiel. Certains sont suivis par des clubs pros, Strasbourg ou Metz », souligne Thierry Bontemps, l'autre entraîneur du groupe. C'est le cas de Gaëtan, repéré par le staff mosellan. « Il faut beaucoup de boulot et de chances pour intégrer un centre de formation », estime James Biedermann. « Mais j'aimerais bien, un jour, en voir un de ceux-là à la télé ! »
« Ils vont jouer à fond »
Les adolescents sont des fervents supporters de leurs aînés. Fidèles du Stadium, Gaëtan et ses compères ont un regard très critique sur le jeu des Verts. Et dans le top five des titulaires cités, on retrouve sans surprise Abdel Moukhlil. Selon Gaëtan, le joueur, « rapide », « sait faire la différence ». Idir, collégien à Pfeffel, a également un faible pour l'attaquant des SRC. « J'aime bien les joueurs techniques et combatifs comme Thomas Zerbini », ajoute celui qui endosse le maillot des Verts depuis l'âge de 7 ans.
Loris fait également partie des « anciens » du club. Il avait à peine 5 ans quand il a fait ses premiers pas chez les pitchounes de l'école de football. Ce petit gabarit, aux origines italiennes, estime que l'équipe Une a des chances de terrasser le géant lillois. « Ils vont jouer à fond », croit-il. Lui était déjà ramasseur de balles lors du fameux match contre L'AS Monaco. « Au début, on pensait tous que c'était mort pour nous ». Et puis les Verts y ont cru. « Le mental, l'envie, la solidarité », c'est le triptyque gagnant selon Gaëtan. « A la maison cette saison, personne n'a encore gagné », rappelle le jeune capitaine. Pourquoi ça changerait ? !
N.R.
dna
Fervents supporters de leurs aînés
Les 15 ans saisissent la balle au bond
Après les U14 contre Metz, c'est au tour des U15 de jouer les ramasseurs de balles pour ce match contre Lille. Rencontre avec des jeunes prometteurs, jeudi soir, à l'entraînement.
« Ce soir, c'est la reprise. On se retrouve. On va y aller molo », lance James Biedermann à une vingtaine d'adolescents, tous nés en 1995, et qui appartiennent à la catégorie des U15. Ce jeudi soir, après trois semaines de « trêve », ils reprennent contact avec le ballon, sur le terrain synthétique qui côtoie le Stadium. Dans le lot, on retrouve les 15 ramasseurs de balles qui vont officier aujourd'hui, pour le match contre Lille. « Le club a pensé à nous », se félicite Gaëtan. « Ça fait plaisir de pouvoir côtoyer les grands ! »
Collégien à Fortschwihr, Gaëtan est le capitaine de l'équipe des U15 qui évolue en championnat interrégional (Alsace/Lorraine). La plupart maîtrisent parfaitement leur sujet. « Ils ont un réel potentiel. Certains sont suivis par des clubs pros, Strasbourg ou Metz », souligne Thierry Bontemps, l'autre entraîneur du groupe. C'est le cas de Gaëtan, repéré par le staff mosellan. « Il faut beaucoup de boulot et de chances pour intégrer un centre de formation », estime James Biedermann. « Mais j'aimerais bien, un jour, en voir un de ceux-là à la télé ! »
« Ils vont jouer à fond »
Les adolescents sont des fervents supporters de leurs aînés. Fidèles du Stadium, Gaëtan et ses compères ont un regard très critique sur le jeu des Verts. Et dans le top five des titulaires cités, on retrouve sans surprise Abdel Moukhlil. Selon Gaëtan, le joueur, « rapide », « sait faire la différence ». Idir, collégien à Pfeffel, a également un faible pour l'attaquant des SRC. « J'aime bien les joueurs techniques et combatifs comme Thomas Zerbini », ajoute celui qui endosse le maillot des Verts depuis l'âge de 7 ans.
Loris fait également partie des « anciens » du club. Il avait à peine 5 ans quand il a fait ses premiers pas chez les pitchounes de l'école de football. Ce petit gabarit, aux origines italiennes, estime que l'équipe Une a des chances de terrasser le géant lillois. « Ils vont jouer à fond », croit-il. Lui était déjà ramasseur de balles lors du fameux match contre L'AS Monaco. « Au début, on pensait tous que c'était mort pour nous ». Et puis les Verts y ont cru. « Le mental, l'envie, la solidarité », c'est le triptyque gagnant selon Gaëtan. « A la maison cette saison, personne n'a encore gagné », rappelle le jeune capitaine. Pourquoi ça changerait ? !
N.R.
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- Message n°792
Re: Les SR Colmar
Football
Pourquoi Colmar peut gagner
Les exploits, ils connaissent
Aujourd'hui au Stadium (15 h), les Colmariens ne partent pas favoris face aux redoutables Lillois. Mais si leurs chances de victoires sont minimes, elles n'en sont pas moins réelles. Voici pourquoi Colmar peut gagner.
PARCE QUE LA PELOUSE
GELÉE NIVELLERA
LES VALEURS
Lorsqu'Alexandre Castro inspectera la pelouse du Stadium, que constatera l'arbitre du match ? Que la pelouse est gelée en profondeur, dure. Mais qu'elle est en excellent état. Les services de la Ville sont mobilisés pour déneiger le terrain, seuls les flocons qui tomberont en tout début d'après-midi ne pourront être déblayés.
Ce type de conditions nivelle forcément les valeurs, les pros lillois auront très naturellement tendance à la retenue.
PARCE QUE LE LOSC
NE VOULAIT PAS JOUER
Lille a tout tenté pour éviter de jouer ce match à Colmar. Les Lillois, qui s'entraînent sur une pelouse protégée par une bâche chauffée, auraient voulu évoluer à Strasbourg, Sochaux, dans des conditions proches de celles qu'ils connaissent habituellement.
« Pour nous, le sol gelé,
la neige ne changeront rien »
Ils n'ont pas obtenu gain de cause, ont dû rallier Colmar en avion privé jusqu'à... Zurich, météo oblige et toute cette énergie perdue peut leur manquer au final.
PARCE QUE LILLE NE PRENDRA PAS DE RISQUE
Le staff Lillois pourrait être tenté de laisser au repos certains titulaires indiscutables - et indispensables - pour un match finalement pas si essentiel pour le LOSC. Rudi Garcia prendra-t-il le risque d'aligner Rio Mavuba, Pierre-Alain Frau et Eden Hazard ? Gravement blessé (ligaments croisés) cet été, Mickaël Landreau jouera-t-il à 100 % sur un terrain aussi dur ?
PARCE QUE LILLE AURA
DU MAL A EXPRIMER
SON FOOTBALL
« On sait qu'on devra courir, qu'on n'aura pas la balle. Pour nous, le sol gelé, la neige ne changeront rien », rappelle Damien Ott. Les Lillois, en revanche, risquent d'avoir du mal à développer ce jeu généreux et offensif qui a fait leur force -et leur charme - en novembre-décembre.
PARCE QUE LA TREVE A
STOPPE L'ELAN LILLOIS
D'accord, Lille restait sur 23 buts marqués à l'occasion de ses six victoires consécutives en championnat. Mais la trêve est venue stopper net cet élan. Les Lillois le retrouveront-ils aussi facilement, sachant qu'ils évolueront sans Gervinho, meilleur buteur du championnat, ni Chedjou, lui aussi retenu pour disputer la CAN ?
PARCE QUE LES ENJEUX NE
SONT PAS LES MEMES
POUR LES DEUX CLUBS
La semaine prochaine, Colmar est exempt en championnat. La préparation physique a pu être entièrement tournée vers le match de cet après-midi.
Pour Lille, cette rencontre n'est que la première d'une longue série. Les Nordistes, qui se sont entraînés deux fois par jour depuis la reprise, ont enregistré une grosse dose de travail physique, qu'il leur faudra digérer. Ils seront certainement un peu courts pour cette reprise.
PARCE QUE LES COLMARIENS N'ONT RIEN, MAIS VRAIMENT RIEN A PERDRE
En éliminant Metz, les Verts ont atteint leur objectif (jouer un 32e de finale) et réussi leur exploit. Tout ce qui vient maintenant sera du bonus pour une équipe qui progresse à chaque sortie. « On ne doit pas se servir de ce match pour jouer un 1/16e de finale mais s'en servir pour gagner d'autres matchs cette saison », rappelle Damien Ott.
PARCE QUE MONACO
L'A VÉCU
Un terrain gelé, des conditions déplorables (brouillard en 2006, neige probable cet après-midi) : Lille-2010 peut-il faire mieux que Monaco-2006 ? Les joueurs de la principauté n'avaient jamais trouvé l'ouverture, François Bader marquant le seul but du match pour envoyer les Verts en 1/8es de finale. L'Histoire a parfois tendance à se répéter, espèrent les Verts.
dna
Pourquoi Colmar peut gagner
Les exploits, ils connaissent
Aujourd'hui au Stadium (15 h), les Colmariens ne partent pas favoris face aux redoutables Lillois. Mais si leurs chances de victoires sont minimes, elles n'en sont pas moins réelles. Voici pourquoi Colmar peut gagner.
PARCE QUE LA PELOUSE
GELÉE NIVELLERA
LES VALEURS
Lorsqu'Alexandre Castro inspectera la pelouse du Stadium, que constatera l'arbitre du match ? Que la pelouse est gelée en profondeur, dure. Mais qu'elle est en excellent état. Les services de la Ville sont mobilisés pour déneiger le terrain, seuls les flocons qui tomberont en tout début d'après-midi ne pourront être déblayés.
Ce type de conditions nivelle forcément les valeurs, les pros lillois auront très naturellement tendance à la retenue.
PARCE QUE LE LOSC
NE VOULAIT PAS JOUER
Lille a tout tenté pour éviter de jouer ce match à Colmar. Les Lillois, qui s'entraînent sur une pelouse protégée par une bâche chauffée, auraient voulu évoluer à Strasbourg, Sochaux, dans des conditions proches de celles qu'ils connaissent habituellement.
« Pour nous, le sol gelé,
la neige ne changeront rien »
Ils n'ont pas obtenu gain de cause, ont dû rallier Colmar en avion privé jusqu'à... Zurich, météo oblige et toute cette énergie perdue peut leur manquer au final.
PARCE QUE LILLE NE PRENDRA PAS DE RISQUE
Le staff Lillois pourrait être tenté de laisser au repos certains titulaires indiscutables - et indispensables - pour un match finalement pas si essentiel pour le LOSC. Rudi Garcia prendra-t-il le risque d'aligner Rio Mavuba, Pierre-Alain Frau et Eden Hazard ? Gravement blessé (ligaments croisés) cet été, Mickaël Landreau jouera-t-il à 100 % sur un terrain aussi dur ?
PARCE QUE LILLE AURA
DU MAL A EXPRIMER
SON FOOTBALL
« On sait qu'on devra courir, qu'on n'aura pas la balle. Pour nous, le sol gelé, la neige ne changeront rien », rappelle Damien Ott. Les Lillois, en revanche, risquent d'avoir du mal à développer ce jeu généreux et offensif qui a fait leur force -et leur charme - en novembre-décembre.
PARCE QUE LA TREVE A
STOPPE L'ELAN LILLOIS
D'accord, Lille restait sur 23 buts marqués à l'occasion de ses six victoires consécutives en championnat. Mais la trêve est venue stopper net cet élan. Les Lillois le retrouveront-ils aussi facilement, sachant qu'ils évolueront sans Gervinho, meilleur buteur du championnat, ni Chedjou, lui aussi retenu pour disputer la CAN ?
PARCE QUE LES ENJEUX NE
SONT PAS LES MEMES
POUR LES DEUX CLUBS
La semaine prochaine, Colmar est exempt en championnat. La préparation physique a pu être entièrement tournée vers le match de cet après-midi.
Pour Lille, cette rencontre n'est que la première d'une longue série. Les Nordistes, qui se sont entraînés deux fois par jour depuis la reprise, ont enregistré une grosse dose de travail physique, qu'il leur faudra digérer. Ils seront certainement un peu courts pour cette reprise.
PARCE QUE LES COLMARIENS N'ONT RIEN, MAIS VRAIMENT RIEN A PERDRE
En éliminant Metz, les Verts ont atteint leur objectif (jouer un 32e de finale) et réussi leur exploit. Tout ce qui vient maintenant sera du bonus pour une équipe qui progresse à chaque sortie. « On ne doit pas se servir de ce match pour jouer un 1/16e de finale mais s'en servir pour gagner d'autres matchs cette saison », rappelle Damien Ott.
PARCE QUE MONACO
L'A VÉCU
Un terrain gelé, des conditions déplorables (brouillard en 2006, neige probable cet après-midi) : Lille-2010 peut-il faire mieux que Monaco-2006 ? Les joueurs de la principauté n'avaient jamais trouvé l'ouverture, François Bader marquant le seul but du match pour envoyer les Verts en 1/8es de finale. L'Histoire a parfois tendance à se répéter, espèrent les Verts.
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- Message n°793
Re: Les SR Colmar
SR Colmar - Lille OSC
SR COLMAR : Aupic - M'Tir, Meslien, Kerssane, Camatte - Grimm, Mezriche, Kittler (cap.) - Feutchine, Moukhlil, Dieye. Remplaçants : Fedrigo (g.), Bontemps, Wagner, Michon, Faivre, Carvigan, Bagnost ou Nemouchi. Absents : Fortuna (suspendu), Meyer, Zerbini, Guy (blessés), Stangl, Schmitt, Lévêque, Carnovale (choix de l'entraîneur). Entraîneur : Damien Ott.
LILLE OSC : Landreau - Debuchy ou Beria, Rami, Plestan, Emerson ou Beria - Mavuba, Cabaye ou Dumont, Balmont - Hazard, Obraniak, Frau. Remplaçants : Butelle (g), Vandam, Emerson ou Debuchy, Dumont ou Cabaye, De Melo, Salibur, Vittek ou Souaré. Absents : Chedjou, Gervinho, Aubameyang (CAN), Touré, Maric, Lyng (choix de l'entraîneur). Entraîneur : Rudi Garcia.
Coup d'envoi : 15 h, Colmar Stadium. Arbitre : M. Castro (Rhône-Alpes), assisté de Mlle Lagrange et de M. Boillin.
Ouverture des guichets à 13 h. Tribune complète, places pelouse 7 €.
Football Indiscrétions
Blessés
Associés à l'aventure Coupe de France depuis son début, les grands blessés Thomas Zerbini, Mathieu Guy et Loïc Meyer, ainsi que Loïc Fortuna, suspendu pour la rencontre, rejoindront leurs coéquipiers ce matin pour le petit déjeuner. Ils passeront la journée au sein du groupe.
Supporters
Ils tiendront leur promesse. Une cinquantaine de supporters du club de Mothern, dans le nord du Bas-Rhin, seront présents pour soutenir les SR Colmar face à Lille. L'explication : tous les ans, les SRC participent au tournoi organisé par le club de Mothern et les dirigeants avaient promis de venir applaudir les Verts à l'occasion de ce match important.
« Qui arrêtera Lille? »
Sur la porte intérieure des vestiaires des SR Colmar, impossible de rater la une que notre confrère L'Équipe consacrait au LOSC, il y a de cela quelques semaines et intitulée « Qui arrêtera Lille? ». Sur le mur mitoyen, d'autres coupures de presse consacrées à une équipe qui a survolé la Ligue 1 entre la mi-novembre et la fin décembre.
Mieux que Lens ?
Les SR Colmar ont déjà rencontré un club du Nord en 32es de finale. Le 23 février 1992, les Verts de Guy Olt, Mimi Chevrier et Claude Steib s'étaient inclinés (0-3) face au Lens de Jean-Guy Wallemme, Bernard Lama et Jimmy Adjovi-Bocco.
Hommage
Une minute de silence précédera le coup d'envoi du match, en hommage à "Bory", inhumé jeudi après-midi en présence de nombreux représentants du monde du sport.
Arbitre
Alexandre Castro connaît bien l'Alsace. L'arbitre de la rencontre SRC - Lille avait officié lors du 1/16e de finale Schirrhein - Toulouse (0- la saison passée. Il était aussi 4e arbitre du quart de finale Schiltigheim - Rennes (1-3) en 2005. Cette saison, M. Castro a arbitré une fois le LOSC, le 23 août face à Toulouse (1-1).
DNA 09/01/2010
SR COLMAR : Aupic - M'Tir, Meslien, Kerssane, Camatte - Grimm, Mezriche, Kittler (cap.) - Feutchine, Moukhlil, Dieye. Remplaçants : Fedrigo (g.), Bontemps, Wagner, Michon, Faivre, Carvigan, Bagnost ou Nemouchi. Absents : Fortuna (suspendu), Meyer, Zerbini, Guy (blessés), Stangl, Schmitt, Lévêque, Carnovale (choix de l'entraîneur). Entraîneur : Damien Ott.
LILLE OSC : Landreau - Debuchy ou Beria, Rami, Plestan, Emerson ou Beria - Mavuba, Cabaye ou Dumont, Balmont - Hazard, Obraniak, Frau. Remplaçants : Butelle (g), Vandam, Emerson ou Debuchy, Dumont ou Cabaye, De Melo, Salibur, Vittek ou Souaré. Absents : Chedjou, Gervinho, Aubameyang (CAN), Touré, Maric, Lyng (choix de l'entraîneur). Entraîneur : Rudi Garcia.
Coup d'envoi : 15 h, Colmar Stadium. Arbitre : M. Castro (Rhône-Alpes), assisté de Mlle Lagrange et de M. Boillin.
Ouverture des guichets à 13 h. Tribune complète, places pelouse 7 €.
Football Indiscrétions
Blessés
Associés à l'aventure Coupe de France depuis son début, les grands blessés Thomas Zerbini, Mathieu Guy et Loïc Meyer, ainsi que Loïc Fortuna, suspendu pour la rencontre, rejoindront leurs coéquipiers ce matin pour le petit déjeuner. Ils passeront la journée au sein du groupe.
Supporters
Ils tiendront leur promesse. Une cinquantaine de supporters du club de Mothern, dans le nord du Bas-Rhin, seront présents pour soutenir les SR Colmar face à Lille. L'explication : tous les ans, les SRC participent au tournoi organisé par le club de Mothern et les dirigeants avaient promis de venir applaudir les Verts à l'occasion de ce match important.
« Qui arrêtera Lille? »
Sur la porte intérieure des vestiaires des SR Colmar, impossible de rater la une que notre confrère L'Équipe consacrait au LOSC, il y a de cela quelques semaines et intitulée « Qui arrêtera Lille? ». Sur le mur mitoyen, d'autres coupures de presse consacrées à une équipe qui a survolé la Ligue 1 entre la mi-novembre et la fin décembre.
Mieux que Lens ?
Les SR Colmar ont déjà rencontré un club du Nord en 32es de finale. Le 23 février 1992, les Verts de Guy Olt, Mimi Chevrier et Claude Steib s'étaient inclinés (0-3) face au Lens de Jean-Guy Wallemme, Bernard Lama et Jimmy Adjovi-Bocco.
Hommage
Une minute de silence précédera le coup d'envoi du match, en hommage à "Bory", inhumé jeudi après-midi en présence de nombreux représentants du monde du sport.
Arbitre
Alexandre Castro connaît bien l'Alsace. L'arbitre de la rencontre SRC - Lille avait officié lors du 1/16e de finale Schirrhein - Toulouse (0- la saison passée. Il était aussi 4e arbitre du quart de finale Schiltigheim - Rennes (1-3) en 2005. Cette saison, M. Castro a arbitré une fois le LOSC, le 23 août face à Toulouse (1-1).
DNA 09/01/2010
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- Message n°794
Re: Les SR Colmar
SR Colmar
Les craintes de Lille
Damien Ott, hier soir au Stadium à côté de Robert Pavlinski, Dédé Hermann et Bruno Scherer, ses adjoints, attend ce 32e de finale contre Lille avec passion et sérénité.
C’est dans la sérénité et la bonne humeur que les Colmariens ont effectué leur dernier entraînement, hier soir sur la pelouse, jouable, du Stadium, alors que les Lillois étaient dans l’avion qui les amenait en Alsace. Le grand choc aura donc lieu cet après-midi (15 h).
Les Colmariens ont préparé cette rencontre face à Lille comme il l’avait fait avant de recevoir Metz lors du tour précédent. « Tout se prépare sereinement, assure Damien Ott. L’événement n’est pas vécu avant, il sera vécu pendant le match. On part sur les mêmes bases que contre Metz, c’était une des clés de notre performance. »
Nous allons jouer une équipe intouchable
Il reste que l’entraîneur des verts ne se fait pas trop d’illusions. Il connaît trop bien le football pour mesurer la distance entre son équipe et une formaiton de Ligue 1 qui défraye la chronique depuis quelques mois en multipliant les succès. « Je répète à tout le monde que nous allons jouer une équipe qui est intouchable. Il reste qu’un match de foot n’est jamais joué d’avance. À nous d’essayer de proposer quelque chose de correct et de cohérent face à une formation qui nous sera supérieure dans tous les compartiments du jeu. »
Après quelques doutes en début de semaines au sujet de Thomas Aupic et Khalid Kerssane, l’entraîneur colmarien a pu compter sur son effectif au grand complet à partir de mercredi. La préparation s’est donc déroulée dans de bonnes conditions même si elle a eu lieu sur le terrain synthétique du Stadium. « Les joueurs sont impatients de rencontrer la meilleure équipe de Ligue 1 actuelle, sourit le coach. On va bien sûr se servir de cette rencontre pour les échéances du championnat. On va apprendre tout en respectant les joueurs d’en face. C’est lors de ces matches que l’équipe et le club grandissent. On se rend très bien compte qu’il s’est passé quelque chose ces dernières semaines. Incontestablement, cette équipe a progressé. »
Oui. Mais de là à perturber le deuxième de la L1, il y a un pas que l’entraîneur des Verts ne franchira pas. « Il faut rester lucide. Je sais que mes joueurs se battront et représenteront dignement leur club. Dédé Hermann les a bien préparés. Mais gardons les pieds sur terre. On va rencontrer ce qui se fait de mieux actuellement en France. Alors on va se défendre, tant bien que mal. »
Une ligne de conduite et un plan de jeu
Damien Ott est bien trop respectueux des performances de cette formation pour être allé chercher des failles dans une équipe qui n’en a pas. « On aura une ligne de conduite et un plan de jeu. Est-ce que sera suffisant pour faire vaciller notre adversaire ? Je ne pense pas. Pour moi, Lille est une source d’inspiration. Ce que nous faisons en CFA, ce club le fait au plus haut niveau. C’est un maître pour nous ».
Le LOSC voulait jouer chez lui
Le respect de l’entraîneur des Verts n’est sans doute pas venu aux oreilles du staff lillois qui ne vient pas à Colmar de gaieté de cœur. Selon nos confrères de la Voix du Nord, Rudi Garcia « craint le terrain dur. J’ai peur que mes joueurs ne lèvent le pied pour ne pas se blesser. » L’entraîneur du LOSC était réticent. « Logiquement, je ne vois pas comment ça pourrait être jouable. Si c’est jouable, c’est que le terrain est superbe pour l’instant… Moi, ce que je demande, c’est qu’au moins tous les acteurs de la rencontre soient protégés, ce qui ne semble pas être le cas. Le pire des cas, ce serait d’y aller, de ne pas jouer ni samedi ni dimanche et de ne pas pouvoir revenir. »
Il reste que Rudi Garcia et son staff ont bien préparé leur affaire avant ce déplacement… forcé en Alsace. « On ne prend pas cette équipe à la légère, prévient le coach. Colmar n’a pas sorti Metz par hasard. »
Même son de cloche de côté d’Adil Rami, « S’il faut jouer, on jouera, martèle l’international du LOSC, prudent. Nos adversaires ont une tête, deux jambes et deux bras comme nous, on va donc s’en méfier. Ça sent quand même le match piège, mais on est prêt. »
Damien Ott, de son côté, trouve les doutes de l’entraîneur lillois injustifiés. « Jouer au football, c’est s’adapter, tempère le coach des Verts. On veut avoir l’honneur de réceptionner Lille chez nous pour offrir au public une nouvelle affiche. Et les joueurs se sont préparés pour cela. »
Du côté de Lille, alors que Gervinho, Aubameyang et Chedjou sont partis à la CAN, aux SRC on devra se passer des services de Loïc Fortuna, suspendu, qui sera remplacé par Cédric Camatte. Ali Nemouchi et Julien Michon feront également leur apparition dans le groupe de 18 joueurs.
Hubert Himburg
journal l'alsace
Les craintes de Lille
Damien Ott, hier soir au Stadium à côté de Robert Pavlinski, Dédé Hermann et Bruno Scherer, ses adjoints, attend ce 32e de finale contre Lille avec passion et sérénité.
C’est dans la sérénité et la bonne humeur que les Colmariens ont effectué leur dernier entraînement, hier soir sur la pelouse, jouable, du Stadium, alors que les Lillois étaient dans l’avion qui les amenait en Alsace. Le grand choc aura donc lieu cet après-midi (15 h).
Les Colmariens ont préparé cette rencontre face à Lille comme il l’avait fait avant de recevoir Metz lors du tour précédent. « Tout se prépare sereinement, assure Damien Ott. L’événement n’est pas vécu avant, il sera vécu pendant le match. On part sur les mêmes bases que contre Metz, c’était une des clés de notre performance. »
Nous allons jouer une équipe intouchable
Il reste que l’entraîneur des verts ne se fait pas trop d’illusions. Il connaît trop bien le football pour mesurer la distance entre son équipe et une formaiton de Ligue 1 qui défraye la chronique depuis quelques mois en multipliant les succès. « Je répète à tout le monde que nous allons jouer une équipe qui est intouchable. Il reste qu’un match de foot n’est jamais joué d’avance. À nous d’essayer de proposer quelque chose de correct et de cohérent face à une formation qui nous sera supérieure dans tous les compartiments du jeu. »
Après quelques doutes en début de semaines au sujet de Thomas Aupic et Khalid Kerssane, l’entraîneur colmarien a pu compter sur son effectif au grand complet à partir de mercredi. La préparation s’est donc déroulée dans de bonnes conditions même si elle a eu lieu sur le terrain synthétique du Stadium. « Les joueurs sont impatients de rencontrer la meilleure équipe de Ligue 1 actuelle, sourit le coach. On va bien sûr se servir de cette rencontre pour les échéances du championnat. On va apprendre tout en respectant les joueurs d’en face. C’est lors de ces matches que l’équipe et le club grandissent. On se rend très bien compte qu’il s’est passé quelque chose ces dernières semaines. Incontestablement, cette équipe a progressé. »
Oui. Mais de là à perturber le deuxième de la L1, il y a un pas que l’entraîneur des Verts ne franchira pas. « Il faut rester lucide. Je sais que mes joueurs se battront et représenteront dignement leur club. Dédé Hermann les a bien préparés. Mais gardons les pieds sur terre. On va rencontrer ce qui se fait de mieux actuellement en France. Alors on va se défendre, tant bien que mal. »
Une ligne de conduite et un plan de jeu
Damien Ott est bien trop respectueux des performances de cette formation pour être allé chercher des failles dans une équipe qui n’en a pas. « On aura une ligne de conduite et un plan de jeu. Est-ce que sera suffisant pour faire vaciller notre adversaire ? Je ne pense pas. Pour moi, Lille est une source d’inspiration. Ce que nous faisons en CFA, ce club le fait au plus haut niveau. C’est un maître pour nous ».
Le LOSC voulait jouer chez lui
Le respect de l’entraîneur des Verts n’est sans doute pas venu aux oreilles du staff lillois qui ne vient pas à Colmar de gaieté de cœur. Selon nos confrères de la Voix du Nord, Rudi Garcia « craint le terrain dur. J’ai peur que mes joueurs ne lèvent le pied pour ne pas se blesser. » L’entraîneur du LOSC était réticent. « Logiquement, je ne vois pas comment ça pourrait être jouable. Si c’est jouable, c’est que le terrain est superbe pour l’instant… Moi, ce que je demande, c’est qu’au moins tous les acteurs de la rencontre soient protégés, ce qui ne semble pas être le cas. Le pire des cas, ce serait d’y aller, de ne pas jouer ni samedi ni dimanche et de ne pas pouvoir revenir. »
Il reste que Rudi Garcia et son staff ont bien préparé leur affaire avant ce déplacement… forcé en Alsace. « On ne prend pas cette équipe à la légère, prévient le coach. Colmar n’a pas sorti Metz par hasard. »
Même son de cloche de côté d’Adil Rami, « S’il faut jouer, on jouera, martèle l’international du LOSC, prudent. Nos adversaires ont une tête, deux jambes et deux bras comme nous, on va donc s’en méfier. Ça sent quand même le match piège, mais on est prêt. »
Damien Ott, de son côté, trouve les doutes de l’entraîneur lillois injustifiés. « Jouer au football, c’est s’adapter, tempère le coach des Verts. On veut avoir l’honneur de réceptionner Lille chez nous pour offrir au public une nouvelle affiche. Et les joueurs se sont préparés pour cela. »
Du côté de Lille, alors que Gervinho, Aubameyang et Chedjou sont partis à la CAN, aux SRC on devra se passer des services de Loïc Fortuna, suspendu, qui sera remplacé par Cédric Camatte. Ali Nemouchi et Julien Michon feront également leur apparition dans le groupe de 18 joueurs.
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Re: Les SR Colmar
Match reporté à cause des intempéries
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- Message n°796
Re: Les SR Colmar
Colmar-Lille reporté
L'arbitre vient de prendre sa décision et de la notifier aux deux présidents de club : la rencontre Colmar-Lille en 32es de Coupe de France a été reportée, ont appris les DNA à midi. L'arbitre après avoir examiné l'état de la pelouse, que les services de la ville de Colmar déneigeaient ce matin, a considéré que les conditions de jeu étaient trop dangereuse et a décidé de reporter cette confrontation qui devait être la tête d'affiche de la Coupe en Alsace, aujourd'hui.
La date à laquelle ce match se jouera n'est pas encore connue.
dna
L'arbitre vient de prendre sa décision et de la notifier aux deux présidents de club : la rencontre Colmar-Lille en 32es de Coupe de France a été reportée, ont appris les DNA à midi. L'arbitre après avoir examiné l'état de la pelouse, que les services de la ville de Colmar déneigeaient ce matin, a considéré que les conditions de jeu étaient trop dangereuse et a décidé de reporter cette confrontation qui devait être la tête d'affiche de la Coupe en Alsace, aujourd'hui.
La date à laquelle ce match se jouera n'est pas encore connue.
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- Message n°797
Re: Les SR Colmar
Touché, gelé !
Le match entre les SRC et Lille a donc été reporté... à une météo plus favorable. Fallait-il le jouer malgré le terrain gelé ? Alexandre Castro a-t-il poussé trop loin le principe de précaution ?
Impossible de répondre de manière tranchée, même si le report de l'ensemble des matches de championnat programmés ce week-end dans le Grand Est et concernant des clubs amateurs donne plutôt raison à l'arbitre.
Au moins personne ne pourra reprocher à M. Castro de ne pas avoir pris ses responsabilités. « Le terrain est trop dangereux », a-t-il résumé après un petit tour de pelouse en compagnie de ses adjoints et du délégué. Ce souci de préserver l'intégrité physique des acteurs - professionnels comme amateurs - est tout à fait respectable.
Disserter sur les pressions exercées par les représentants lillois pour ne pas jouer le match ne sert à rien. Les Nordistes étaient dans leur rôle. S'interroger sur l'opportunité pour le corps arbitral d'effectuer son inspection en chaussures de ville relève de l'anecdote. Après tout, on peut supposer que les officiels connaissent leur métier.
On peut aussi supposer qu'entre le passage, mercredi, du délégué de la Fédération française de football (FFF) et hier matin, la pelouse a pu se dégrader.
Mais comment peut-on s'étonner qu'un terrain soit gelé en Alsace un 9 janvier ? Si les clubs professionnels ont les moyens d'investir dans une bâche chauffée - et de payer le carburant nécessaire à son fonctionnement - ce n'est pas le cas des amateurs colmariens.
Et ça, tout le monde le sait, ou est supposé le savoir! Programmer un 32e de finale de Coupe de France à cette période de l'année, construire - avec la ligue professionnelle - les calendriers de manière telle que janvier et février soient les mois les plus chargés de l'année, c'est tout simplement stupide. Stupide et dangereux.
Quel est au final le bilan de ce fiasco ? Lille a affrété un avion privé pour rien. Les Nordistes, repartis pour Zurich dès la décision connue, devront revenir à Colmar malgré leur calendrier surchargé.
Les services de la Ville de Colmar se sont affairés pour rien. Et pelleter de la neige pendant trois heures par -4° pour rien, c'est tout sauf une partie de plaisir.
Les dirigeants, bénévoles colmariens, ont passé des jours à préparer le match en pure perte, essuyant au passage les foudres des spectateurs déçus et de dirigeants lillois qui se trompent simplement de cible.
La fête - car la Coupe de France est avant tout une fête - est gâchée et ce n'est la faute ni de l'arbitre, ni des deux clubs, ni de la Ville, ni de cette météo de saison. La responsabilité pleine et entière en incombe à la FFF.
Le pire étant bien entendu que rien ne dit que le 23 janvier, date retenue a priori pour rejouer la rencontre, les conditions seront meilleures et le terrain plus praticable...
Cyril Tromson
dna
Le match entre les SRC et Lille a donc été reporté... à une météo plus favorable. Fallait-il le jouer malgré le terrain gelé ? Alexandre Castro a-t-il poussé trop loin le principe de précaution ?
Impossible de répondre de manière tranchée, même si le report de l'ensemble des matches de championnat programmés ce week-end dans le Grand Est et concernant des clubs amateurs donne plutôt raison à l'arbitre.
Au moins personne ne pourra reprocher à M. Castro de ne pas avoir pris ses responsabilités. « Le terrain est trop dangereux », a-t-il résumé après un petit tour de pelouse en compagnie de ses adjoints et du délégué. Ce souci de préserver l'intégrité physique des acteurs - professionnels comme amateurs - est tout à fait respectable.
Disserter sur les pressions exercées par les représentants lillois pour ne pas jouer le match ne sert à rien. Les Nordistes étaient dans leur rôle. S'interroger sur l'opportunité pour le corps arbitral d'effectuer son inspection en chaussures de ville relève de l'anecdote. Après tout, on peut supposer que les officiels connaissent leur métier.
On peut aussi supposer qu'entre le passage, mercredi, du délégué de la Fédération française de football (FFF) et hier matin, la pelouse a pu se dégrader.
Mais comment peut-on s'étonner qu'un terrain soit gelé en Alsace un 9 janvier ? Si les clubs professionnels ont les moyens d'investir dans une bâche chauffée - et de payer le carburant nécessaire à son fonctionnement - ce n'est pas le cas des amateurs colmariens.
Et ça, tout le monde le sait, ou est supposé le savoir! Programmer un 32e de finale de Coupe de France à cette période de l'année, construire - avec la ligue professionnelle - les calendriers de manière telle que janvier et février soient les mois les plus chargés de l'année, c'est tout simplement stupide. Stupide et dangereux.
Quel est au final le bilan de ce fiasco ? Lille a affrété un avion privé pour rien. Les Nordistes, repartis pour Zurich dès la décision connue, devront revenir à Colmar malgré leur calendrier surchargé.
Les services de la Ville de Colmar se sont affairés pour rien. Et pelleter de la neige pendant trois heures par -4° pour rien, c'est tout sauf une partie de plaisir.
Les dirigeants, bénévoles colmariens, ont passé des jours à préparer le match en pure perte, essuyant au passage les foudres des spectateurs déçus et de dirigeants lillois qui se trompent simplement de cible.
La fête - car la Coupe de France est avant tout une fête - est gâchée et ce n'est la faute ni de l'arbitre, ni des deux clubs, ni de la Ville, ni de cette météo de saison. La responsabilité pleine et entière en incombe à la FFF.
Le pire étant bien entendu que rien ne dit que le 23 janvier, date retenue a priori pour rejouer la rencontre, les conditions seront meilleures et le terrain plus praticable...
Cyril Tromson
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- Message n°798
Re: Les SR Colmar
Coupe de France
Alexandre Castro reporte la fête à Colmar
zoom
Les Colmariens, Régis Kittler, Dédé Hermann et Damien Ott en tête, ont découvert la pelouse du Stadium, hier vers 13 h 15. Ils savaient bien sûr qu’ils n’allaient pas jouer. Photos Hervé Kielwasser
L’arbitre des 32 es de finale entre les SR Colmar et Lille a fort justement reporté le match après avoir découvert une pelouse dure et glissante.
Est-ce que tout a été mis en œuvre pour que cette rencontre de 32 es de finale de Coupe de France entre les SR Colmar et Lille puisse se dérouler ? La question restera posée et les avis divergent selon les observateurs.
Roland Hunsinger estime que les services municipaux ont fait du bon boulot avec les moyens qu’ils avaient. « Je remercie la Ville pour les efforts consentis », avance le président des SRC. Il a également souligné le dévouement des nombreux bénévoles du club, dirigeants, sympathisants et joueurs, qui ont participé au déblaiement du terrain. Malheureusement le travail effectué avant la venue de l’arbitre à 11 h n’a eu aucune influence sur la décision de l’homme en noir.
En chaussures de ville
Après avoir fait un tour sur le terrain en compagnie de ses assistants, de M. Hoff, le délégué du match, de Roland Hunsinger et de Frédéric Paquet, le directeur général adjoint du LOSC, Alexandre Castro s’est rapidement fait une idée de la situation en estimant que le terrain « était glissant et dangereux ». De retour aux vestiaires, sa décision est immédiatement tombée à la grande déception du président des Verts. « Je lui ai rappelé qu’il venait de faire un tour de terrain en chaussures de ville et qu’un match de football se joue avec des crampons, complète Roland Hunsinger. Je lui ai aussi précisé que l’arbitre du notre match face à Monaco avait chaussé des crampons pour vérifier la praticabilité du terrain. Mais cela ne lui a pas fait changer d’avis. »
De son côté, Frédéric Paquet, « comprenait naturellement cette décision puisque la pelouse était absolument injouable. Pour le reste, nous sommes scandalisés parce que cela fait une semaine que nous tentons d’alerter la fédération sur les prévisions climatiques annoncées sur la région de Colmar. Nous avons quitté Lille il y a maintenant près de 20 h (voir ci-dessous). Au final, nous nous voyons signifier au dernier moment ce qui était attendu depuis plusieurs jours : le report du match. On nous demande d’être professionnels, nous l’avons été, tout comme le club de Colmar qui a fourni d’énormes efforts pour rendre la pelouse la plus praticable possible. Néanmoins, cette attitude de la part des organisateurs révèle un manque de professionnalisme. Nous ne pouvons l’accepter car il existe des solutions. Il nous est demandé de respecter la Coupe de France, mais il faudrait déjà que les organisateurs tâchent de la rendre respectable. »
Il reste que lorsqu’Alexandre Castro a pénétré sur le terrain vers 11 h 30, celui-ci n’était de loin pas encore totalement déneigé. Aurait-il été influencé s’il avait découvert un terrain avec une pelouse plutôt verte que blanche et verte ?
De plus en plus dure
A priori non puisqu’au fur et à mesure que la neige disparaissait de la pelouse, elle se durcissait. Il n’empêche que tout ne s’est pas passé dans les meilleures conditions, hier matin. Par exemple, le premier camion-pelle ne pouvait pas accéder au terrain parce qu’il était trop large. Il fallut donc en chercher un plus petit qui, malheureusement, est tombé en panne de gasoil, ce qui a encore prolongé les travaux.
Malgré « ce manque d’organisation et de réactivité » comme l’ont souligné certains, le match n’aurait de toute façon pas pu se dérouler.
C’est d’ailleurs l’avis de Damien Ott qui a découvert le Stadium avec ses joueurs sur les coups de 13 h. « Pour faire du football, c’était délicat, confirme l’entraîneur des Verts. Après, il y a peut-être des situations plus favorables aux amateurs. Des conditions qui nivellent les valeurs. Mais il ne faut pas qu’on nous reproche d’avoir voulu forcer les choses, même si on a certainement déjà disputé des matches dans des conditions pires, comme face à Monaco en 2006. Je me range vers la sagesse de la décision de l’arbitre. »
Hubert Himburg
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Les Colmariens, Régis Kittler, Dédé Hermann et Damien Ott en tête, ont découvert la pelouse du Stadium, hier vers 13 h 15. Ils savaient bien sûr qu’ils n’allaient pas jouer. Photos Hervé Kielwasser
L’arbitre des 32 es de finale entre les SR Colmar et Lille a fort justement reporté le match après avoir découvert une pelouse dure et glissante.
Est-ce que tout a été mis en œuvre pour que cette rencontre de 32 es de finale de Coupe de France entre les SR Colmar et Lille puisse se dérouler ? La question restera posée et les avis divergent selon les observateurs.
Roland Hunsinger estime que les services municipaux ont fait du bon boulot avec les moyens qu’ils avaient. « Je remercie la Ville pour les efforts consentis », avance le président des SRC. Il a également souligné le dévouement des nombreux bénévoles du club, dirigeants, sympathisants et joueurs, qui ont participé au déblaiement du terrain. Malheureusement le travail effectué avant la venue de l’arbitre à 11 h n’a eu aucune influence sur la décision de l’homme en noir.
En chaussures de ville
Après avoir fait un tour sur le terrain en compagnie de ses assistants, de M. Hoff, le délégué du match, de Roland Hunsinger et de Frédéric Paquet, le directeur général adjoint du LOSC, Alexandre Castro s’est rapidement fait une idée de la situation en estimant que le terrain « était glissant et dangereux ». De retour aux vestiaires, sa décision est immédiatement tombée à la grande déception du président des Verts. « Je lui ai rappelé qu’il venait de faire un tour de terrain en chaussures de ville et qu’un match de football se joue avec des crampons, complète Roland Hunsinger. Je lui ai aussi précisé que l’arbitre du notre match face à Monaco avait chaussé des crampons pour vérifier la praticabilité du terrain. Mais cela ne lui a pas fait changer d’avis. »
De son côté, Frédéric Paquet, « comprenait naturellement cette décision puisque la pelouse était absolument injouable. Pour le reste, nous sommes scandalisés parce que cela fait une semaine que nous tentons d’alerter la fédération sur les prévisions climatiques annoncées sur la région de Colmar. Nous avons quitté Lille il y a maintenant près de 20 h (voir ci-dessous). Au final, nous nous voyons signifier au dernier moment ce qui était attendu depuis plusieurs jours : le report du match. On nous demande d’être professionnels, nous l’avons été, tout comme le club de Colmar qui a fourni d’énormes efforts pour rendre la pelouse la plus praticable possible. Néanmoins, cette attitude de la part des organisateurs révèle un manque de professionnalisme. Nous ne pouvons l’accepter car il existe des solutions. Il nous est demandé de respecter la Coupe de France, mais il faudrait déjà que les organisateurs tâchent de la rendre respectable. »
Il reste que lorsqu’Alexandre Castro a pénétré sur le terrain vers 11 h 30, celui-ci n’était de loin pas encore totalement déneigé. Aurait-il été influencé s’il avait découvert un terrain avec une pelouse plutôt verte que blanche et verte ?
De plus en plus dure
A priori non puisqu’au fur et à mesure que la neige disparaissait de la pelouse, elle se durcissait. Il n’empêche que tout ne s’est pas passé dans les meilleures conditions, hier matin. Par exemple, le premier camion-pelle ne pouvait pas accéder au terrain parce qu’il était trop large. Il fallut donc en chercher un plus petit qui, malheureusement, est tombé en panne de gasoil, ce qui a encore prolongé les travaux.
Malgré « ce manque d’organisation et de réactivité » comme l’ont souligné certains, le match n’aurait de toute façon pas pu se dérouler.
C’est d’ailleurs l’avis de Damien Ott qui a découvert le Stadium avec ses joueurs sur les coups de 13 h. « Pour faire du football, c’était délicat, confirme l’entraîneur des Verts. Après, il y a peut-être des situations plus favorables aux amateurs. Des conditions qui nivellent les valeurs. Mais il ne faut pas qu’on nous reproche d’avoir voulu forcer les choses, même si on a certainement déjà disputé des matches dans des conditions pires, comme face à Monaco en 2006. Je me range vers la sagesse de la décision de l’arbitre. »
Hubert Himburg
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- Message n°799
Re: Les SR Colmar
Lihrmann : « On aurait pu jouer »
Colère. Dominique Lihrmann ne décolérait pas. Le directeur sportif des SR Colmar n’a pas réussi à quitter le Stadium, hier après-midi. « Avec Damien, on n’a pas réussi à se quitter parce qu’il y avait un gros manque. Alors on est resté dans les vestiaires pour refaire le monde et disputer quelques parties de tennis de table. » Lihrmann reste surtout persuadé que l’arbitre a pris une décision trop hâtive « sous la pression des clubs professionnels. Quand il est redescendu du terrain à 11 h 30, il aurait dû dire « on revient dans deux heures avec les joueurs qui n’étaient pas présents ». Ca aurait été plus logique et il aurait peut-être révisé sa position. Moi je reste persuadé que cette rencontre était jouable. »
Mais le technicien colmarien va plus loin. Il pointe le monde professionnel, persuadé que les clubs désirent jouer à domicile. « Je pense que c’est un coup monté. Que ce soit chez nous, ou à Illzach ou encore à Compiègne où la rencontre contre Lens a également été remise. On a découvert qu’en hiver il fait froid et que les terrains ne sont pas lisses et impeccables. On se moque des amateurs qui ont, c’est vrai, cette faculté de s’adapter à des conditions qui ne sont pas courantes. L’esprit de la Coupe de France, c’est ça et les clubs pros sont en train de tuer le charme de la Coupe. »
Retrouvailles. Dominique Lihrmann, le directeur sportif des Verts, a retrouvé avec plaisir Christian Lopez, hier au Stadium, avec lequel il avait passé le BE2 en 1986. L’ancien international stéphanois était le consultant d’Eurosport à l’occasion du match.
Courage. Les ouvriers municipaux de la Ville qui sont venus déneiger le terrain d’honneur du Colmar Stadium, hier matin, ont du courage. Après avoir salé et déneigé les rues de la ville durant une partie de la nuit, ils ont poursuivi leur labeur dans la foulée au Stadium. Dommage que leurs efforts n’aient pas été récompensés.
Billets. Les billets de la rencontre entre les SRC et Lille seront évidemment valables lors du prochain match entre les deux formations. Il convient surtout de ne pas les égarer.
H.H.
journal l'alsace
Colère. Dominique Lihrmann ne décolérait pas. Le directeur sportif des SR Colmar n’a pas réussi à quitter le Stadium, hier après-midi. « Avec Damien, on n’a pas réussi à se quitter parce qu’il y avait un gros manque. Alors on est resté dans les vestiaires pour refaire le monde et disputer quelques parties de tennis de table. » Lihrmann reste surtout persuadé que l’arbitre a pris une décision trop hâtive « sous la pression des clubs professionnels. Quand il est redescendu du terrain à 11 h 30, il aurait dû dire « on revient dans deux heures avec les joueurs qui n’étaient pas présents ». Ca aurait été plus logique et il aurait peut-être révisé sa position. Moi je reste persuadé que cette rencontre était jouable. »
Mais le technicien colmarien va plus loin. Il pointe le monde professionnel, persuadé que les clubs désirent jouer à domicile. « Je pense que c’est un coup monté. Que ce soit chez nous, ou à Illzach ou encore à Compiègne où la rencontre contre Lens a également été remise. On a découvert qu’en hiver il fait froid et que les terrains ne sont pas lisses et impeccables. On se moque des amateurs qui ont, c’est vrai, cette faculté de s’adapter à des conditions qui ne sont pas courantes. L’esprit de la Coupe de France, c’est ça et les clubs pros sont en train de tuer le charme de la Coupe. »
Retrouvailles. Dominique Lihrmann, le directeur sportif des Verts, a retrouvé avec plaisir Christian Lopez, hier au Stadium, avec lequel il avait passé le BE2 en 1986. L’ancien international stéphanois était le consultant d’Eurosport à l’occasion du match.
Courage. Les ouvriers municipaux de la Ville qui sont venus déneiger le terrain d’honneur du Colmar Stadium, hier matin, ont du courage. Après avoir salé et déneigé les rues de la ville durant une partie de la nuit, ils ont poursuivi leur labeur dans la foulée au Stadium. Dommage que leurs efforts n’aient pas été récompensés.
Billets. Les billets de la rencontre entre les SRC et Lille seront évidemment valables lors du prochain match entre les deux formations. Il convient surtout de ne pas les égarer.
H.H.
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Re: Les SR Colmar
Football
Football / Coupe de France
Colmar - Lille le 23 janvier à 15h
Le 32e de finale de la Coupe de France opposant les SR Colmar (CFA) au Lille OSC (L1), initialement programmé le 9 janvier et reporté en raison de l'état du terrain, a été fixé au samedi 23 janvier à 15h au Stadium.
Le club colmarien fait d'ailleurs savoir que les billets pour la rencontre du 9 janvier restent bien évidemment valables et que ceux qui ne pourraient être présents le 23 janvier peuvent se faire rembourser leurs billets le jeudi précédant le match (en soirée) au Stadium.
En cas de victoire face à Lille, les Colmariens seraient opposés à Boulogne.
Et ce, dès le mardi 26 janvier, nouvelle date fixée par la Fédération française pour les 16es de finale. A Boulogne, qui plus est si on en croit ce qu'affichait le site internet de la FFF.
Etonnant, puisqu'il existe deux niveaux d'écart entre les deux clubs (L1=un niveau ; L2 et National=un niveau ; CFA et CFA2=un niveau) et que réglementairement, les SRC devraient recevoir Boulogne. A suivre...
dna
Football / Coupe de France
Colmar - Lille le 23 janvier à 15h
Le 32e de finale de la Coupe de France opposant les SR Colmar (CFA) au Lille OSC (L1), initialement programmé le 9 janvier et reporté en raison de l'état du terrain, a été fixé au samedi 23 janvier à 15h au Stadium.
Le club colmarien fait d'ailleurs savoir que les billets pour la rencontre du 9 janvier restent bien évidemment valables et que ceux qui ne pourraient être présents le 23 janvier peuvent se faire rembourser leurs billets le jeudi précédant le match (en soirée) au Stadium.
En cas de victoire face à Lille, les Colmariens seraient opposés à Boulogne.
Et ce, dès le mardi 26 janvier, nouvelle date fixée par la Fédération française pour les 16es de finale. A Boulogne, qui plus est si on en croit ce qu'affichait le site internet de la FFF.
Etonnant, puisqu'il existe deux niveaux d'écart entre les deux clubs (L1=un niveau ; L2 et National=un niveau ; CFA et CFA2=un niveau) et que réglementairement, les SRC devraient recevoir Boulogne. A suivre...
dna
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